Les plus belles prières de Charles de Foucauld, dans un format idéal pour prier toujours et partout !
Les textes qui sont livrés ici sont inséparables de la vie même de charles de foucauld.
Celui qui voulait indissolublement imiter les faits de la vie de jésus et se laisser pénétrer par chacune de ses paroles en est arrivé à ressembler étonnamment à son maître et ami au point que nous ne pouvons plus dissocier en lui ce qu'il a écrit et ce qu'il a réalisé. c'est toute la vie de charles de foucauld qui est un cri d'amour.
Et ces textes, dès lors, ne sont que l'écho de cette vie. a mesure que charles de foucauld, au cours des années, est vivifié par les épreuves et envahi par l'amour du christ, à mesure son obéissance devient la liberté joyeuse d'un fils de dieu consacré aux plus pauvres et aux plus démunis, les touaregs du hoggar.
Alors que le monde se fait petit et notre présent étroit et aride, la parabole de Charles de Foucauld (1858-1916) indique une trace : sortir des chemins ordinaires, se perdre, non pour l'ailleurs mais pour l'intérieur.
De ses longues années dans le désert (1901-1916), Charles de Foucauld apprend que nous sommes notre propre limite. À travers le sable, le vent, les couleurs des horizons, l'écho infini des nuits, il enregistre les voix de tout ce qui ne connaît pas de frontières : l'amour, la mémoire, le désir, le chant. Les Touaregs nomades sont son trésor : des pas, des manteaux, des caravanes, quelque halte, des solitudes. Lorsqu'éclate la guerre, il a presque conclu son oeuvre cyclopéenne : se faire la mémoire d'un peuple.
Ce choix d'entrées essentielles de son Dictionnaire touareg-français est comme une invitation au désert.
Converti au retour d'une expédition au Maroc, Charles de Foucauld (1858-1916), qui avait été un jeune militaire indiscipliné et jouisseur, ne cessa de rechercher le visage du Bien-Aimé.
Pèlerin de Terre sainte, trappiste, domestique de couvent, puis ermite au Sahara, il resta toujours fidèle au Christ de Nazareth, cherchant auprès des musulmans à devenir un « évangile vivant ». Adorant le saint sacrement et pratiquant la charité fraternelle, il vécut de travail manuel et de prière, dans la splendeur terrible du désert.
Très souvent, il avait médité cette parole de Jésus : « Si le grain de blé jeté en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Il mourut assassiné par un pillard, devant son ermitage.
Cette anthologie tente de reconstituer le Journal de route de celui qui ne cessa jamais d'être un explorateur ; elle se veut aussi une sorte de manuel pratique, à l'intention de ceux qui veulent découvrir la spiritualité d'un apôtre pour notre temps.
La richesse des écrits rassemblés dans ce livre en a fait un grand classique de spiritualité chrétienne et une référence pour de nombreuses âmes en quête d´absolu.
La surprenante actualité des sujets traités et les lumineuses et très lucides prises de position de ce chercheur de Dieu continueront encore longtemps de nous édifier.
Réimpression de l´édition de 1924.
Huit ans avant sa mort, Charles de Foucauld fonde une " association " spirituelle.
Il la destine à tout baptisé - prêtre, religieux, laïc - qui se propose de vivre le mieux possible selon l'Evangile dans sa vie de tous les jours, comme Jésus à Nazareth avant sa vie publique. Pour les membres de cette future " association " - ils seront 48 à sa mort en 1916 -, il écrit alors une petite règle, un " directoire ", composé essentiellement de paroles de Jésus.
Bien au-delà de la forme (Foucauld s'est plié à la structure que proposait alors l'Eglise pour les " confréries "), bien au-delà des circonstances dans lesquelles il a été écrit (Foucauld se trouvait dans un Sahara alors sous tutelle française), ce texte est d'un jaillissement et d'une fraîcheur évangéliques intenses : il fait penser à la règle primitive de François d'Assise, à son appel pour un Evangile sans glose.
Le texte s'adresse à tous ceux et celles qui, cherchant à vivre l'Evangile dans toute leur vie, veulent devenir, selon le voeu de Charles de Foucauld, des " Evangiles vivants "..
Le célèbre et discret, père Charles de Foucald nous livre dans cet ouvrage son expérience de l'amour de Dieu. Celui qui a quitté sa vie solitaire pour vivre parmi les plus pauvres, découvre qu'on ne peut aimer Dieu sans aimer les autres.
Ce dictionnaire devra être l'instrument de travail de base non seulement de ceux qui s'intéressent aux Touaregs Ahaggar, de ceux qui s'intéressent à n'importe quel parler touareg, mais aussi de ceux qui s'intéressent à n'importe quel parler berbère: vocabulaire riche, graphie des mots fine, développement des racines, sens des mots soigneusement défini, flexions méthodiquement signalées. Une réédition d'un ouvrage fondamental.
Depuis leur édition par Nouvelle Cité en 1982, ces lettres à Gabriel Tourdes, son ami de Strasbourg et de Nancy, ont toujours été considérées comme une source importante dans la connaissance de Charles de Foucauld, de l'étudiant et du saint-cyrien, surtout avant sa conversion.
Elles révèlent sa formation, sa culture intellectuelle, ses goûts de jeunesse, son état d'esprit pendant ses années de laisser-aller et d'incroyance, sa manière d'aborder la carrière militaire et la vie d'explorateur... en même temps que ses grandes qualités de coeur et de fidélité dans l'amitié. Les dernières lettres, écrites pendant la guerre de 1914, montrent comment, de son lointain Sahara, l'Alsacien de 1870 communiait avec son ami à ces tragiques événements.
Les 57 lettres envoyées par Charles de Foucauld à Gabriel Tourdes entre 1874 et 1915 paraissent ici dans un texte revu à partir des originaux et dans un classement chronologique contrôlé sur pièces. Une introduction nouvelle et des notes nombreuses précisent beaucoup de détails sur la vie de Charles de Foucauld. En plus d'une édition de lettres, cette seconde parution des Lettres à un ami de lycée se présente donc en quelque sorte comme un ouvrage biographique.
Elle comporte en plus deux appendices : l'un regroupant plusieurs autres lettres qui aident à comprendre cet ensemble, l'autre présentant une analyse graphologique des lettres de Charles de Foucauld à Gabriel Tourdes. L'auteur de la mise au point du texte et des explications de cette nouvelle édition, Pierre Sourisseau a collaboré aux recherches historiques menées pour l'aboutissement de la cause de béatification et participe aux travaux des Amitiés Charles de Foucauld pour faire connaître l'oeuvre et la personnalité du Père de Foucauld.
Ce livre est la nouvelle édition revue et corrigée du premier volume de l'édition intégrale des Ecrits spirituels de Charles de Foucauld (16 volumes au total).
Il correspond à la première partie des " Méditations sur les passages des Saints Evangiles relatifs à quinze vertus ". En suivant l'Evangile pas à pas, selon sa méthode, Foucauld aborde trois grands thèmes : tout faire en vue de Dieu seul, la foi, l'espérance. Chaque brève méditation commence par une phrase de l'Evangile que l'auteur commente en s'adressant parfois directement à Dieu. Cette nouvelle édition, qui vient 26 ans après la première, bénéficie des recherches effectuées depuis sur le manuscrit original.
Charles de Foucauld n'avait qu'une sueur cadette, Marie.
Ils perdirent très tôt leurs parents puis, à l'adolescence, le grand-père qui les avait élevés.
Revenu de son exploration au Maroc, Charles fut témoin, à la fin de 1884, au mariage de Marie avec Raymond de Blic.
Pendant trente ans, ils s'écrivirent régulièrement. Charles s'adressait rarement aux deux époux : il confiait à son beau-frère ses projets et ses soucis, ses réflexions et ses besoins, réservant à sa "chère Mimi ", facilement inquiète et scrupuleuse, tout ce qui touchait à la vie familiale, à la santé, à l'éducation de leurs six enfants, au soutien de la vie spirituelle axée sur la confiance et la sainteté...
Parmi les 350 lettres écrites par le Père de Foucauld à sa soeur entre 1883 et 1916, et conservées par la famille, nous en avons choisi 240 dont les extraits sont parfois éclairés, en note, par d'autres correspondances ou des remarques faites à Raymond.
Par discrétion, le Père détruisait d'habitude le courrier auquel il avait répondu... Ces échanges intimes entre le frère et la sueur nous révèlent, au moment où l'Église va reconnaître la richesse de son message, un visage nouveau du Fr. Charles, fait de sensibilité et de tendresse, d'attention et de communion, de patience et de fidélité.
Si Charles de Foucauld a tant tenu à l'étape lyonnaise de ses voyages en France, en 1911 et 1913, c'est qu'elle lui permettait de rencontrer l'abbé Crozier avec qui il était en étroite union spirituelle, et pour préparer avec lui le lancement de l'association de prière et de soutien aux missions qui fut le grand souci de ses dernières années.
Ses échanges avec lui et Suzanne Perret, une des " dirigées " de ce prêtre lyonnais, se signalent par leur élévation. S'ajoutant à cette première série de lettres, l'ensemble plus volumineux de la correspondance à Joseph Hours et à l'abbé Pel, du diocèse de Belley, éclaire le regard porté par Foucauld sur les tribus touarègues qu'il avait observées, longuement étudiées et intimement aimées et sur la manière de les faire doucement approcher du Christ.
Il préconise un mode de présence chrétienne parmi elles, qui donnait toute sa place à " l'apostolat des laïcs ". Ce fut la grande préoccupation des dernières années de sa vie, comme l'ont montré les études les plus récentes.
En 1883, après avoir démissionné de l'armée, Charles de Foucauld s'embarque pour Tanger, avec le projet de réaliser un voyage d'exploration à travers le Maroc.
Sous le déguisement d'un Juif pauvre, et avec pour compagnon un authentique rabbin, Mardochée Abi Serour, il va traverser l'Atlas et parcourir tout le sud du Maroc, alors presque inconnu. Les deux gros volumes qu'il ramène, publiés en 1888, seront uniformément salués par le monde scientifique comme une avancée majeure pour la connaissance du Maroc.
Les illustrations de Bernard Deubelbeiss ont été réalisées d'après les croquis de Charles de Foucauld qui illustraient l'édition originale.
Le texte est complété par un dossier d'information inédit de Gabrielle du Montcel : divers textes, lexique, chronologie replaçant le voyage de Foucauld dans l'histoire du Maroc et du monde, carte de l'itinéraire.
Cette nouvelle édition des Lettres à mes frères de la Trappe, publiée soixante-quinze ans après la mort de Charles de Foucauld et quatre-vingt-dix ans après son ordination sacerdotale, peut être considérée comme une nouvelle biographie.
Aux lettres à des trappistes qui furent l'objet de la première édition (1969), ont été ajoutées de nombreuses lettres inédites recueillies auprès de correspondants divers. Cette documentation, rassemblée aussitôt après sa mort pour une première biographie, puis dans la perspective d'un procès de béatification, permet de suivre Charles de Foucauld de son départ pour la Trappe jusqu'à la fin de sa vie (1890-1916), puis de partager l'admiration émue de témoins qui, dès 1917, relatèrent leurs souvenirs.
Une introduction situe ces lettres dans leur contexte et précise, pour ceux qui n'en ont qu'une idée approximative, les différents événements biographiques, en tenant compte des mises au point qui résultent des recherches exigées pour la cause de béatification. Grâce aux écrits de Charles de Foucauld et à ceux de ses correspondants, grâce aussi à cette Introduction et aux commentaires des lettres, se dégage une figure vivante, concrète, à l'abri - comme il est souhaitable dans tout essai d'hagiographie - des fantaisies et des mythes que la facilité ou la naïveté ont toujours tendance à produire.
En 1883-1884, durant douze mois Charles de Foucauld parcourt le Maroc sous l'habit d'un voyageur juif, muni d'un " cahier de cinq centimètres carrés " et d'un " crayon long de deux cm". En 1885, il est en pleine rédaction de "Reconnaissance au Maroc". Il s'agit d'une des pages les plus concises et les plus riches en informations de l'histoire du "Maroc Moderne", comme le déclare au Monde, M. Mokhtar Belarebi, professeur à l'université de Rabat, qui prépare une traduction en arabe.
Charles de Foucauld est très lié à sa famille: «J'aimais très tendrement ce que le bon Dieu m'avait laissé de famille... Une famille qui faisait tout mon bonheur... Une famille adorée.» Marie de Foucauld, sa petite-soeur, a épousé Raymond de Blic et ils ont eu sept enfants qui sont les uniques neveux et nièces de Charles. Les correspondances présentées dans cet ouvrage permettent de découvrir certains aspects de cet homme qui, avant d'être proclamé «bienheureux», a été perçu par la famille comme le grand-frère, le beau-frère ou tout simplement comme étant «oncle Charles».
Ces 159 lettres, envoyées aux neveux et nièces entre 1893 et 1916, ont été transcrites à partir des originaux soigneusement conservés par la famille de Blic. Sans faire abstraction de leurs destinataires, elles nous parlent surtout de l'auteur, de son affection, de son regard sur le monde, de ses préoccupations... C'est pourquoi les lettres sont présentées dans l'ordre chronologique en partant des étapes de la vie de Charles.
Pour éclairer le cheminement des enfants (les neveux et nièces), des extraits des lettres de Charles aux parents (Marie et Raymond de Blic) ont été ajoutés.
Pour profiter au maximum de cette publication, le lecteur pourra utiliser les index.
La mise au point de cet ouvrage est le fruit d'une collaboration entre Henri d'Hamonville, Spiritain (fils de Jeanne de Blic, la dernière nièce), Anne de Blic (petite fille de Charles de Blic, le deuxième neveu) et Xavier Gufflet, petit frère de l'Évangile.
La correspondance de Charles de Foucauld avec Henry de Castries s'étend sur quinze ans, depuis l'ordination sacerdotale du Père de Foucauld (1901) jusqu'à la mort de celui-ci (1916) ; années sahariennes de Beni Abbés et de Tamanrasset, années spirituellement les plus épanouies et les plus créatrices du Bienheureux.
Cette correspondance s'ouvre avec le plus précis, le plus beau récit que Charles de Foucauld a donné de sa conversion (1886), récit qu'il confie à un ami très cher et très estimé. Elle révèle les conditions concrètes de la vie qu'il a menée au désert, non pas en ermite, mais en être relationnel ouvert à de multiples rencontres et en savant linguiste et ethnologue. Si nous n'avons pas les lettres d'Henry de Castries, la personnalité et la stature scientifique de celui-ci se découvrent à travers cette correspondance : un explorateur, historien, spécialiste de l'Islam (il vient de publier L'Islam, livre qui fait aussitôt autorité et demeure aujourd'hui, plus que jamais, d'actualité).
Charles de Foucauld a trouvé, dans son ami Henry de Castries, un interlocuteur avec qui l'échange est d'emblée de haute volée. Cette correspondance se termine par la publication, restituée d'une longue lettre écrite par Charles de Foucauld à René Bazin quatre mois avant sa mort, lettre où il est tout particulièrement question, d'une part de son attitude envers l'Islam, et d'autre part de son désir intense de faire naître des vocations de "défricheurs évangéliques ".
Elle est présentée et mise en texte par Brigitte Cuisinier et Jean-François Six, historiens, spécialistes de Charles de Foucauld. Une première édition, en 1938 (Grasset), avait été réalisée par Jacques de Dampierre, fils adoptif d'Henry de Castries. Epuisée depuis longtemps, elle peut, aujourd'hui, être reprise et augmentée grâce à la famille d'Henry de Castries et tout particulièrement à son arrière-petite-fille, Aymardine Matray de Dampierre.
Maître Eckhart (vers 1260-vers 1328), « à qui Dieu n'a jamais rien caché » : telle était déjà sa réputation de son temps. Et pourtant, ce théologien et prédicateur dominicain de renom a été condamné pour hérésie, un an environ après sa mort. Sans doute parce qu'il prêchait en langue vulgaire (l'allemand) des subtilités théologiques devant les gens du peuple. Également parce qu'on a cru qu'il enseignait le caractère incréé du monde et l'identité de l'homme juste et de Dieu.
Mais Eckhart n'avait pas la volonté d'être hérétique ; ses thèses furent mal comprises. Sa recherche fondamentale était celle de l'Un par-delà la multiplicité : une unité qui serait en quelque sorte l'origine commune de Dieu et de l'homme, et le but de l'union mystique qu'il prêchait. C'est cette recherche d'union au Dieu ineffable qui explique que sa voix porte encore aujourd'hui.
Ce livre contient des méditations sur les Psaumes 1 à 116, composées en 1897-1898, alors que Charles de Foucauld vivait à Nazareth, comme domestique des soeurs clarisses.
Une petite partie de ces méditations a déjà été publiée dans le volume Qui peut résister à Dieu qui fait partie de l'édition intégrale des Ecrits spirituels de Charles de Foucauld réalisée par Nouvelle Cité. Mais les méditations sur les Psaumes 36 à 116 n'étaient pas dans les archives de la Postulation lors de l'envoi à Rome, en 1947, des écrits du "Serviteur de Dieu". Elles ont été retrouvées et sont revenues à la Postulation plus tard, alors que Nouvelle Cité avait déjà entrepris son travail.
C'est ce qui explique qu'elles n'ont pas été comprises dans le premier programme de publication. Ce manque est désormais comblé.
Le père de Foucauld est à la fois une star et un grand méconnu. Bien des livres, des thèses, bien des romans lui ont été consacrés. Ici, c'est lui-même qui a la parole. Non pas en sa qualité de mystique et de saint, mais de penseur iconoclaste et engagé. À la lecture de ce livre bref, mais roboratif on ne pourra s'empêcher de s'étonner du côté non conformiste de cet homme qui n'est pas encore l'ermite du fin fond du Sahara, mais un être de son temps, un citoyen qui pense le monde. Il le pense en chrétien, certes, mais aussi en Français, en voyageur et en explorateur qui a eu l'occasion de confronter les idées reçues dont nous nous satisfaisons si souvent, à la réalité dure qui ne pardonne ni ne caresse dans le sens du poil. La pensée de Charles de Foucauld frappe souvent par son actualité. Quand il se demande si les musulmans peuvent être Français, on se croirait à la télévision.