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Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie.
Après un séjour au Japon en 1922, Albert Londres s'installe au Grand Hôtel de Pékin. La Chine d'alors, avec ses quatre cents millions d'habitants, est celle des seigneurs de guerre, des mercenaires, des bandits et des guerres civiles. Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie. -
En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs.
Spontanément hostile aux Anglais, il est d'autant plus sensible aux revendications nationalistes qui s'expriment ? différemment ? à travers trois personnalités hors du commun : Nehru, Gandhi et le grand poète bengali Rabindranath Tagore. -
Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux géants du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive.
Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux géants du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive.
C'est la grande boucle de 1924 qui est ici superbement racontée, avec ses exploits, ses souffrances et ses drames. -
Terre d'ébène : la traite des Noirs
Albert Londres
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 9 Mars 2022
- 9782228930291
"Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie." La preuve par l'exemple avec ce réquisitoire du plus célèbre des grands reporters. Paris, 1927 : Gide dénonce dans "Voyage au Congo" le scandale de l'effroyable chantier de la ligne Congo-Océan, qui doit relier Brazzaville à Pointe-Noire. Quelques mois plus tard, Albert Londres part enquêter sur les dérives du système colonial en Afrique noire. Il en ramène une série de reportages accablants, dans lesquels il montre que même si l'esclavage est officiellement aboli, la traite des Noirs continue sous la forme du travail forcé. C'est un pavé dans la mare. Là où Gide avait atteint les milieux intellectuels, Londres mobilise l'opinion publique et prouve le pouvoir de la presse...
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C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours : six mois de pérégrination au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde. C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout.
C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours. Mandaté par Excelsior, il part en effet pour le plus long et le plus ambitieux de ses reportages : six mois de pérégrination, soixante-quinze jours d'enquête qui le mèneront au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde.
C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout. Il brosse le portrait d'un pays aux ambitions contradictoires, prêt à de profondes mutations dans la recherche d'une nouvelle légitimité internationale. À Tokyo - qu'il qualifie de " monstre pour Barnum ", tant la ville lui semble tentaculaire - il se lie d'amitié avec le nouvel ambassadeur de France, qui a pour nom Paul Claudel, lequel lui accorde une interview exclusive. -
En 1923 Albert Londres s'intéresse au bagne de Cayenne, en Guyane française. Il vient d'entrer au Petit Parisien, journal prestigieux dont il admire le rédacteur en chef Élie-Joseph Bois.
Londres est lui-même un reporter déjà célèbre. Les premières déportations vers le bagne datent des lendemains de la Révolution. La publication de l'enquête explosive d'Albert Londres (août et septembre 1923) dans Le Petit Parisien - enquête qui s'achève par une lettre ouverte à Abert Sarraut, ministre des Colonies - connaît un retentissement considérable. -
En 1925, Albert Londres met sa notoriété au service d'une cause méconnue, l'enfermement tel qu'il est réservé aux malades mentaux.
Après avoir dénoncé les bagnes de Guyane et Biribi, c'est à une autre forme d'enfermement qu'Albert Londres entend s'attaquer : les asiles d'aliénés.
Se heurtant une fois encore à la mauvaise volonté des autorités administratives, le grand reporter tentera même de se faire passer pour fou.
Parvenant enfin à pénétrer dans plusieurs établissements, il réalisera de nombreuses interviews de malades, qui fourniront la matière de douze articles - volontairement polémistes.
La rédaction du Petit Parisien hésitera avant de publier cette enquête, qui ne paraîtra qu'en mai 1925.
Devant l'indignation des psychiatres et des aliénistes, Albert Londres, dans le livre qui fera suite à la publication du reportage, sera contraint d'adoucir certains passages et de maquiller quelques noms propres. -
En 1927, Albert Londres embarque pour un périple de quatre mois dans les colo-nies françaises d'Afrique. Il a déjà écrit quelques articles sur les «petits blancs » de Dakar, mais s'engage cette fois dans une enquête d'envergure sur les pratiques des colons usagers de « moteur à bananes». Il en rapporte un récit virulent, caustique, dont le lecteur sort tour à tour réjoui et atterré, dénonçant les milliers de morts survenues au nom de l'exploitation des forêts et de la mise en valeur du territoire.Par la violence de ses dénonciations, Terre d'ébène suscitera furieuses polémiques et démentis violents. « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », écrit Albert Londres.
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En 1929, Albert Londres part à la découverte des Juifs. Il les a aperçus dans le ghettos d'Europe centrale ou à Withechapel lors de ses précédents périples; à présent, il les rencontre et c'est une aventure.Au cours de longs mois, de Londres à Lodz, de Varsovie à Tel-Aviv, il parcourt la terre juive et en découvre les souffrances.Le redresseur de torts qu'il est s'empare de ce sujet qui deviendra une des questions majeures du XXe siècle. Se plaçant au centre du débat, il en envisage les aspects avec une vrai lucidité. Il est autant conscient du danger qui s'approche: Le jour où les Soviets céderont le terrain, les Croix-Rouges peuvent préparer leurs ambulances. La meute aryenne jouera des crocs, que de l'ambiguïté du rêve sioniste: Il y avait des Arabes à l'ombre du bar de Lord Balfour. Bah! dirent ceux qui venaient de Galicie, d'Ukraine, nous travaillerons d'une main et de l'autre nous tiendrons l'épée.Peut-être le livre le plus visionnaire d'Albert Londres.
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Dans la Russie des Soviets Voilà plusieurs années, depuis octobre 1917, qu'Albert Londres rêve d'aller enquêter sur la révolution bolchevique en Russie, révolution dans laquelle la plupart des commentateurs européens voient l'incarnation du mal. Son projet suscite le scepticisme de la plupart des rédactions, car on sait qu'en Russie les reporters étrangers n'ont pas de liberté de mouvement. De nombreux textes et témoignages ont pourtant été publiés à Paris sur la révolution, les uns favorables - comme celui du normalien catholique Pierre Pascal, ou celui de Boris Kritchevski, envoyé spécial de L'Humanité -, les autres hostiles - comme le livre du romancier Serge de Chessin (Au pays de la démence rouge), ou encore celui du journaliste Ludovic Naudeau (En prison sous la terreur rouge). Rares sont les journalistes qui ont pu " couvrir " sérieusement l'événement.
C'est au prix de mille difficultés qu'Albert Londres parviendra à " s'infiltrer " chez les Soviets. Il mettra cinquante-deux jours pour aller de Paris à Petrograd (Saint-Pétersbourg), en passant par Berlin, Reval, Copenhague, Helsingfors, etc. Sur place, le grand reporter est effaré par ce qu'il découvre, mais surtout, il a du mal à comprendre ce que veulent réellement les communistes. La publication, à partir du 22 avril 1920, de son son reportage fera sensation à Paris. L'Excelsior, il est vrai, lui assurera une promotion exceptionnelle.
Deux ans plus tard, en 1922, Albert Londres apprendra par hasard que son voyage en Rusie aurait pu se terminer fort mal. La police politique russe, en effet, la V tché K (connue en France sous le nom de Tchéka), avait mis la main sur un document compromettant pour le reporter, qui, heureusement, avait déjà quitté le territoire russe à ce moment-là. -
Le récit des grands reportages du journaliste autour du monde, entre 1922 et 1932. Il est notamment question de la guerre civile en Chine, de la traite des Blanches en Argentine, du colonialisme en Afrique, mais aussi de la détresse des communautés juives d'Europe centrale.
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En 1923, alors qu'il enquêtait sur le bagne de Guyane, Albert Londres avait fait la connaissance d'Eugène Dieudonné, jeune ébéniste condamné comme complice de la bande à Bonnot. Clamant son innocence, le prisonnier des îles du Salut avait impressionné le reporter qui avait vainement tenté d'obtenir une révision de son procès.
Dieudonné, dont le cas était devenu célèbre en France, réussit à s'évader du bagne. En 1927, Albert Londres entreprend de retrouver le fugitif. Convaincu qu'il s'est réfugié au Brésil, il lui adresse plusieurs messages au nom de son journal, puis décide de se rendre à Rio. Dieudonné est au rendez-vous, et Albert Londres, après avoir obtenu qu'on lui restitue son passeport, le ramène en France en octobre 1927. -
Au large des côtes brûlantes de la Corne de l'Afrique, Albert Londres observe, fasciné, l'aventure de ces hommes qui plongent à la recherche des huîtres perlières, pour parer la gorge des belles Occidentales. La misère des pêcheurs, la cécité, la surdité qui les affligent, le cynisme des courtiers et des systèmes politiques, mais aussi la poésie des sambouks de la mer Rouge et des marieurs de perles, les rêves de fortune... En 1931, le bourlingueur marche avec les pêcheurs de perles sur la trace des fées et peint, le verbe haut et l'adjectif corrosif, des tableaux éblouissants du Yémen, de Djibouti-la-Jolie et de Bahrein l'inaccessible, qui ont des perles au fond de la mer et des étoiles au fond des cieux.
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" 1924, le Tour de France s'élance dans poussière de juin.
Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser " les forçats de la route". Les Bottechia, Pélissier et Thys dévorent la France en quinze étapes, de jour comme de nuit. -Voulez-vous voir comment nous marchons ? Tenez. De son sac il sort une fiole : -Ça c'est de la cocaïne pour les yeux, ça c'est du chloroforme pour les gencives (. ) -Et des pilules? Voulez-vous voir dc pilules ? Tenez, voilà des pilules.
Ils en sortent trois boites chacun. -Bref ! dit Francis, nous marchons à "dynamite". Sur cent cinquante, ils arriveront soixante. ".
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En 1925, albert londres " trempe sa plume " dans une plaie méconnue : l'enfermement des malades mentaux tel qu'on le pratique à l'époque.
Mêlant à sa manière toujours vivante et faussement naïve descriptions, portraits et interviews, londres (après avoir même tenté, pour les besoins de son enquête, de se faire passer pour fou) dresse l'état des lieux des hôpitaux psychiatriques de la france de l'entre-deux-guerres : locaux vétustes, absence de soins, mauvais traitements... le bilan que fait le reporter après sa tournée des asiles est lourd et provoquera un tollé dans le milieu de la psychiatrie.
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Depuis le début de la guerre de 1914-1918, Albert Londres se bat contre la censure. Le travail des correspoindants de guerre est réglemenenté de façon tatillonne. Le reporter s'insurge et ruse autant qu'il le peut. Parfois la censure interdit en totalité certains de ses reportages.
C'est dans cet état d'esprit, rebelle et acharné à dire la vérité, que Londres couvrira jusqu'à la fin de 1918 la plupart des fronts de la Grande Guerre : France, Belgique, Italie, Allemagne bientôt occupée, etc.
Tous les reportages d'Albert Londres concernant la guerre de 1914-1918 portent la trace de sa révolte contre le bourragde de crâne. Il devient bientôt indésirable et se retrouve en tête d'une liste noire établie par l'état-major comme mauvaise tête ! Le haut commandement déposera même une plainte contre lui pour insolence et insubordination auprès de la direction du Petit Journal, qui soutiendra néanmoins le grand reporter. -
Le succès de son reportage sur le bagne de Cayenne (Au bagne) décide Albert Londres à s'intéresser à d'autres geôles de la République. Il s'agit cette fois d'enquêter sur les bagnes militaires, situés pour la plupart en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, le grand reporter sillonne le Rif, recueillant les doléances des soldats bagnards. Sous le titre Biribi, son reportage est publié au printemps 1924. Pour répondre à la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre se voit contraint d'envoyer sur place une commission d'enquête, et ce sera bien grâce à Albert Londres que les bagnes militaires et leurs odieux travaux publics seront définitivement supprimés en France. --Ce texte fait référence à l'édition Poche.
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Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français - l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de "porter la plume dans la plaie".
Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste - il vient d'avoir trente ans - partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire. -
Empire du Soleil levant, Annam et Cochinchine, Inde millénaire, Albert Londres, infatigable voyageur, faux naïf mais homme du monde - entier - est parti pour son plus vaste périple. Envoyé par l'Excelsior, son journal, il rencontrera le fils du Fils du Ciel ainsi que Paul Claudel, saluera le roi Sisowath, opiomane notoire, chassera le tigre avec les Moïs dans la jungle annamite avant d'arriver dans une Inde en flammes ! Là, peu amène avec le colonisateur anglais, il fera la connaissance de Nehru, de Gandhi et de Rabindranath Tagore, écrivant l'Histoire à mesure qu'elle se fait par ses dépêches à l'inimitable finesse.
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L'Équipée de Gabriele D'Annunzio Albert Londres Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un homme ébranle l'Italie et fascine les Italiens : Gabriele d'Annunzio, officier de l'armée de l'air et poète.
Succombant à cette fascination, Albert Londres suit de très près la brûlante affaire de Fiume, port de l'Adriatique que se disputent les puissances européennes. Avant même que d'Annunzio décrète la cité "État libre de Fiume", le grand journaliste rend compte de l'affaire avec tant de force, qu'il sera licencié du Petit Journal sur ordre de Clemenceau. -
En 1922, Albert Londres visite l'Indochine découvrant ainsi une capitale qui deviendra bientôt une destination mythique pour des générations de journalistes : Saigon.
Relativement déçu par la ville, en proie à la morosité et à la crispation colonialiste, durement éprouvé par le climat dont il se plaint sans cesse, il parcourt le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et paticipe même à une chasse au tigre sur les hauts-plateaux de Dalat. -
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Les chemins de Buenos Aires (la traite des blanches)
Albert Londres
- Motifs
- Motifs Poche
- 12 Janvier 2000
- 9782842611781
Marseille, Bilbao, Montevideo, Buenos Aires... 1927, Albert Londres s'embarque pour l'Argentine et mène l'enquête sur la traite des Franchuchas, les Blanches made in France. Tenace, le journaliste arpente les trottoirs de Buenos Aires, interrogeant et suivant dans leurs activités maquereaux, filles et policiers, plongeant dans le folklore de Victor le Victorîeux, de Vacabana dit le Maure, des Créolos et des Polaks. Derrière une apparente indulgence pour les canailles non dénuées de panache du milieu apparaît la critique implacable et véhémente du système social qui les engendre. La responsabilité est sur nous , conclut Londres, qui donne ici une fois de plus toute la mesure de son humanisme et de son indépendance d'esprit.
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Albert Londres ; correspondant de la grande guerre
Albert Londres
- Autrement dit
- 17 Janvier 2021
- 9782874450181
Autrement dit commémore le 90e anniversaire de la fin de la Grande-Guerre en publiant les reportages d'Albert Londres, correspondant de Guerre.
Les portraits qu'il trace, les descriptions des paysages ravagés, de la survie dans les tranchées, sont d'une véracité époustouflante!