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Langue française
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Chez les fous
Albert Londres
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 2 Octobre 2024
- 9782228937085
Après le choc de ses enquêtes ultramédiatisées sur les bagnes français ("Au bagne", 1923 ; "Biribi", 1924), le prince des reporters poursuit sa réflexion sur les effets psychologiques de l'enfermement : en 1925, il parcourt la France des "fous", et ça fait mal ! À la manière de l'Américaine Nellie Bly, qui se fit passer pour folle dix jours dans un hôpital psychiatrique pour femmes, Albert Londres nous offre une enquête en immersion au sein du système psychiatrique français, ses luttes de pouvoir, ses violences et impunités, parfois aussi ses avancées scientifiques. Un style inimitable, vif et vigoureux, le respect absolu de la personne humaine et de la parole aliénée, une efficacité redoutable quand il s'agit de dénoncer des conditions d'internement aussi scandaleuses que l'étaient celles de l'emprisonnement sur la santé mentale. Claustrophobe, s'abstenir !
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Les forçats de la route : tour de France, tour de souffrance
Albert Londres
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 7 Juin 2023
- 9782228933384
Un classique du journalisme sportif. En 1924, le 18e Tour de France est couvert par Albert Londres. A la troisième étape (Coutances) , les frères Pélissier abandonnent pour protester contre les conditions inhumaines de la course. Le grand reporter est là, et l'interview qu'il fait d'eux, où sont dénoncés l'exploitation des sportifs et le dopage auquel ils ont recours pour tenir, est l'un des épisodes les plus célèbres de l'histoire du Tour.
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Albert Londres entreprend de retrouver Eugène Dieudonné, l'évadé dont on a perdu la trace.
C'est en Guyane française, en 1923, alors qu'il enquêtait sur le bagne, qu'Albert Londres avait connu Eugène Dieudonné, jeune ébéniste parisien condamné comme complice de la bande à Bonnot. Clamant son innocence, le condamné des îles du Salut avait impressionné le reporter qui avait multiplié - vainement - les démarches et interventions pour obtenir une révision de son procès. En désespoir de cause, Eugène Dieudonné dont le "cas' était devenu célèbre en France s'était évadé pour la troisième fois. Tentative réussie, celle-ci.
En 1927, sur la suggestion d'Élie-Joseph Bois, rédacteur en chef du
Petit Parisien, Albert Londres entreprend de retrouver l'évadé dont on a perdu la trace. Convaincu que son homme s'est réfugié au Brésil, il lui fait adresser plusieurs messages au nom du journal puis embarque sur un paquebot des Messageries maritimes et arrive à Rio. Eugène Dieudonné est au rendez-vous. Albert Londres multiplie les démarches auprès du quai d'Orsay et obtient enfin que l'on restitue son passeport à Dieudonné. En octobre 1927, il le ramène en France à bord du vapeur
Plata. -
Le succès de son enquête sur le bagne de Cayenne (Au bagne) pousse Albert Londres à s'intéresser à d'autres bagnes, militaires cette fois.
Le succès de son enquête sur le bagne de Cayenne (
Au bagne) pousse Albert Londres à s'intéresser à d'autres bagnes, militaires cette fois, situés en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, il sillonne donc le Rif et recueille les doléances inimaginables des soldats bagnards.
Sous la forme de dix-neuf articles, son reportage est publié sous le titre
Biribi au printemps 1924. Au cours de l'été, sous la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre doit envoyer sur place une commission d'enquête, et c'est grâce à Albert Londres et à son reportage que les bagnes militaires, avec leurs odieux " travaux publics ", seront bientôt supprimés en France. -
En 1923 Albert Londres s'intéresse au bagne de Cayenne, en Guyane française.
En 1923 Albert Londres s'intéresse au bagne de Cayenne, en Guyane française. Il vient d'entrer au
Petit Parisien, journal prestigieux dont il admire le rédacteur en chef Élie-Joseph Bois.
Londres est lui-même un reporter déjà célèbre. Les premières déportations vers le bagne datent des lendemains de la Révolution. La publication de l'enquête explosive d'Albert Londres (août et septembre 1923) dans
Le Petit Parisien - enquête qui s'achève par une lettre ouverte à Albert Sarraut, ministre des Colonies - connaît un retentissement considérable, et sa force sera si grande qu'en septembre 1924 le gouvernement décidera la suppression du bagne. -
Voilà plusieurs années, depuis octobre 1917, qu'Albert Londres rêve d'aller enquêter sur la révolution bolchevique en Russie, révolution dans laquelle la plupart des commentateurs européens voient l'incarnation du mal.
Voilà plusieurs années, depuis octobre 1917, qu'Albert Londres rêve d'aller enquêter sur la révolution bolchevique en Russie, révolution dans laquelle la plupart des commentateurs européens voient l'incarnation du mal. Son projet suscite le scepticisme de la plupart des rédactions, car on sait qu'en Russie les reporters étrangers n'ont pas de liberté de mouvement.
C'est au prix de mille difficultés qu'Albert Londres parviendra à " s'infiltrer " chez les Soviets. Il mettra cinquante-deux jours pour aller de Paris à Petrograd (Saint-Pétersbourg), en passant par Berlin, Reval, Copenhague, Helsingfors, etc. Sur place, le grand reporter est effaré par ce qu'il découvre, mais surtout, il a du mal à comprendre ce que veulent réellement les communistes. La publication, à partir du 22 avril 1920, de son reportage fera sensation à Paris. -
?En 1929, au faîte de sa gloire, Albert Londres se lance dans une grande enquête sur un sujet qu'il connaît mal : les juifs.
En 1929, au faîte de sa gloire, Albert Londres se lance dans une grande enquête sur un sujet qu'il connaît mal : les juifs. Au terme d'un périple qui, de Londres à Prague, en passant par les ghettos de Varsovie et de Transylvanie, le conduira jusqu'en Palestine, il ramène vingt-sept articles qui formeront la matière de ce livre.
Dix-huit ans avant la création de l'État hébreux, Albert Londres se montre plutôt optimiste sur le sort des communautés juives de Palestine. -
En 1926, Albert Londres va concrétiser un projet qu'il formait depuis longtemps : s'arrêter à Marseille - d'où il s'embarque d'ordinaire pour ses lointains reportages -, et faire le portrait de la cité déjà " multiraciale ". Ici se côtoient les immigrés, les aventuriers, les marins.
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Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux géants du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive.
Ce reportage mythique, dans lequel Albert Londres rend hommage aux géants du Tour de France, reste une des références obligées de la littérature sportive.
C'est la grande boucle de 1924 qui est ici superbement racontée, avec ses exploits, ses souffrances et ses drames. -
En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs En 1922, Albert Londres est à Calcutta, au Great Eastern Hotel, et s'apprête à découvrir un " Empire britannique " de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante-dix-sept millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de chrétiens et trois millions de sikhs.
Spontanément hostile aux Anglais, il est d'autant plus sensible aux revendications nationalistes qui s'expriment ? différemment ? à travers trois personnalités hors du commun : Nehru, Gandhi et le grand poète bengali Rabindranath Tagore. -
Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie.
Après un séjour au Japon en 1922, Albert Londres s'installe au Grand Hôtel de Pékin. La Chine d'alors, avec ses quatre cents millions d'habitants, est celle des seigneurs de guerre, des mercenaires, des bandits et des guerres civiles. Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie. -
Terre d'ébène : la traite des Noirs
Albert Londres
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Classiques
- 9 Mars 2022
- 9782228930291
"Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie." La preuve par l'exemple avec ce réquisitoire du plus célèbre des grands reporters. Paris, 1927 : Gide dénonce dans "Voyage au Congo" le scandale de l'effroyable chantier de la ligne Congo-Océan, qui doit relier Brazzaville à Pointe-Noire. Quelques mois plus tard, Albert Londres part enquêter sur les dérives du système colonial en Afrique noire. Il en ramène une série de reportages accablants, dans lesquels il montre que même si l'esclavage est officiellement aboli, la traite des Noirs continue sous la forme du travail forcé. C'est un pavé dans la mare. Là où Gide avait atteint les milieux intellectuels, Londres mobilise l'opinion publique et prouve le pouvoir de la presse...
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C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours : six mois de pérégrination au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde. C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout.
C'est en 1922 qu'Albert Londres réalise enfin pleinement son rêve de journaliste au long cours. Mandaté par Excelsior, il part en effet pour le plus long et le plus ambitieux de ses reportages : six mois de pérégrination, soixante-quinze jours d'enquête qui le mèneront au Japon, en Chine, en Indochine et en Inde.
C'est au Japon que le reporter se frotte pour la première fois à l'Asie. Il s'enthousiasme et retrouve sa meilleure veine pour décrire l'étrangeté d'un univers dont il ignorait tout. Il brosse le portrait d'un pays aux ambitions contradictoires, prêt à de profondes mutations dans la recherche d'une nouvelle légitimité internationale. À Tokyo - qu'il qualifie de " monstre pour Barnum ", tant la ville lui semble tentaculaire - il se lie d'amitié avec le nouvel ambassadeur de France, qui a pour nom Paul Claudel, lequel lui accorde une interview exclusive. -
1922. Peu après son retour d'Union soviétique, Albert Londres, bien décidé à rester «journaliste au long cours», embarque pour le Japon. Pour le grand public de l'entre-deux-guerres l'Orient est «compliqué», mais l'Extrême-Orient, presque inconnu. À Tokyo dans la cité «née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre», le reporter de L'Excelsior et du Petit journal capte la fascinante étrangeté du pays du Mikado, et se lie d'amitié avec Claudel, alors ambassadeur de France au Soleil-Levant. Puis en 1925, c'est le départ pour «la Chine en folie» : en rendre compte, c'est dépeindre son effervescence, son bouillonnement, son chaos : les villes de l'empire du Milieu sont comme des théâtres d'ombres où s'affrontent seigneurs de guerre et mercenaires, nationalistes et communistes, bandits et trafiquants d'opium. En Inde, le Raj britannique est lui aussi en proie à l'instabilité ; la revendication monte. Hostile aux Anglais, Albert Londres y suit attentivement les futures voix de l'indépendance, Nehru, Gandhi, Rabintranath Tagore. Loin du bruit et de la fureur du nord, la péninsule indochinoise semble elle baigner dans une torpeur coloniale trompeuse. Car à Saigon bruisse déjà la rumeur de l'agitation naissante : quelques décennies plus tard, Albert Londres y aura ses successeurs, des milliers de journalistes et écrivains venus couvrir la guerre du Vietnam. Son regard, d'une modernité déconcertante, nous donne dans ces écrits un éclairage unique sur l'Asie du début du XXe siècle.
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En 1927, Albert Londres embarque pour un périple de quatre mois dans les colo-nies françaises d'Afrique. Il a déjà écrit quelques articles sur les «petits blancs » de Dakar, mais s'engage cette fois dans une enquête d'envergure sur les pratiques des colons usagers de « moteur à bananes». Il en rapporte un récit virulent, caustique, dont le lecteur sort tour à tour réjoui et atterré, dénonçant les milliers de morts survenues au nom de l'exploitation des forêts et de la mise en valeur du territoire.Par la violence de ses dénonciations, Terre d'ébène suscitera furieuses polémiques et démentis violents. « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », écrit Albert Londres.
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Au large des côtes brûlantes de la Corne de l'Afrique, Albert Londres observe, fasciné, l'aventure de ces hommes qui plongent à la recherche des huîtres perlières, pour parer la gorge des belles Occidentales. La misère des pêcheurs, la cécité, la surdité qui les affligent, le cynisme des courtiers et des systèmes politiques, mais aussi la poésie des sambouks de la mer Rouge et des marieurs de perles, les rêves de fortune... En 1931, le bourlingueur marche avec les pêcheurs de perles " sur la trace des fées" et peint, le verbe haut et l'adjectif corrosif, des tableaux éblouissants du Yémen, de Djibouti-la-Jolie et de Bahrein l'inaccessible, qui ont des "perles au fond de la mer et des étoiles au fond des cieux".
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En 1925, Albert Londres dans une plaie méconnue ; l'enfermement des malades mentaux tel qu'on le pratique à l'époque. Mêlant à sa manière toujours vivante et faussement naïve descriptions, portraits et interviews, Londres (après avoir même tenté, pour les besoins de son enquête, de se faite passer pour fou) dresse l'état des lieux des hôpitaux psychiatriques de la France de l'entre-deux guerres : locaux vétustes, absence de soins, mauvais traitements... Le bilan que fait le reporter après sa tournée des asiles est lourd et provoquera un tollé dans le milieu de la psychiatrie.
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Depuis le début de la guerre de 1914-1918, Albert Londres se bat contre la censure. Le travail des correspoindants de guerre est réglemenenté de façon tatillonne. Le reporter s'insurge et ruse autant qu'il le peut. Parfois la censure interdit en totalité certains de ses reportages.
C'est dans cet état d'esprit, rebelle et acharné à dire la vérité, que Londres couvrira jusqu'à la fin de 1918 la plupart des fronts de la Grande Guerre : France, Belgique, Italie, Allemagne bientôt occupée, etc.
Tous les reportages d'Albert Londres concernant la guerre de 1914-1918 portent la trace de sa révolte contre le bourragde de crâne. Il devient bientôt indésirable et se retrouve en tête d'une liste noire établie par l'état-major comme mauvaise tête ! Le haut commandement déposera même une plainte contre lui pour insolence et insubordination auprès de la direction du Petit Journal, qui soutiendra néanmoins le grand reporter. -
Le récit des grands reportages du journaliste autour du monde, entre 1922 et 1932. Il est notamment question de la guerre civile en Chine, de la traite des Blanches en Argentine, du colonialisme en Afrique, mais aussi de la détresse des communautés juives d'Europe centrale.
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" 1924, le Tour de France s'élance dans poussière de juin.
Albert Londres, qui découvre le milieu, embarque avec ceux qu'il aura tôt fait de baptiser " les forçats de la route". Les Bottechia, Pélissier et Thys dévorent la France en quinze étapes, de jour comme de nuit. -Voulez-vous voir comment nous marchons ? Tenez. De son sac il sort une fiole : -Ça c'est de la cocaïne pour les yeux, ça c'est du chloroforme pour les gencives (. ) -Et des pilules? Voulez-vous voir dc pilules ? Tenez, voilà des pilules.
Ils en sortent trois boites chacun. -Bref ! dit Francis, nous marchons à "dynamite". Sur cent cinquante, ils arriveront soixante. ".
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Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français - l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de "porter la plume dans la plaie".
Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste - il vient d'avoir trente ans - partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire. -
Le succès de son reportage sur le bagne de Cayenne (Au bagne) décide Albert Londres à s'intéresser à d'autres geôles de la République. Il s'agit cette fois d'enquêter sur les bagnes militaires, situés pour la plupart en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, le grand reporter sillonne le Rif, recueillant les doléances des soldats bagnards. Sous le titre Biribi, son reportage est publié au printemps 1924. Pour répondre à la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre se voit contraint d'envoyer sur place une commission d'enquête, et ce sera bien grâce à Albert Londres que les bagnes militaires et leurs odieux travaux publics seront définitivement supprimés en France. --Ce texte fait référence à l'édition Poche.
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« Qui veut acheter le Palais d'Été ? Qui rêve de démolir vingt mètres de la muraille pour se construire une bicoque avec ces pierres sacrées ? C'est à vendre. » Dans un empire chinois livré aux guerriers, pirates et autres trafiquants, Albert Londres (1884-1932) affiche une humeur désinvolte : l'allure rapide, la réplique amusante, tout laisse entendre qu'une belle comédie se joue à Pékin, pourtant menacée par les seigneurs de la guerre.
Loin du ton mélodramatique qui prédomine aujourd'hui dans le reportage de guerre, cette voix décalée renouvelle notre regard sur le monde. En Chine, Albert Londres n'y va pas par quatre chemins.
Son récit est tonique et vivant.
Texte extrait de La Chine en folie, reportage publié dans l'Excelsior en 1922.
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Le chemin de Buenos-Aires
Albert Londres
- Magellan & Cie
- Les Explorateurs
- 14 Octobre 2010
- 9782350741895
Quittant la France incognito pour l'Argentine, Albert Londres (1884-1932) se lance dans une minutieuse enquête sur la « traite des Blanches », ces prostituées venues d'Europe pour arpenter les trottoirs d'Amérique du Sud. En 1927, pour la première fois, il conçoit son enquête comme un livre, et non comme une suite d'articles réunis. Après avoir recueilli des renseignements auprès de proxénètes du milieu parisien, il se heurte à de nombreuses difficultés pour pénétrer celui de Buenos Aires. Il en viendra à bout grâce à ses contacts dans la communauté française qui compte alors un nombre appréciable de maquereaux et de filles. Les Trottoirs de Buenos Aires décrit le mode de vie et les codes des prostituées. Son livre sera salué par la critique et connaîtra un franc succès, et de nombreuses rééditions.