"Machiavel a largement défini la politique comme un art souverain du mensonge. Elle doit pourtant être autre chose : la capacité d'une société à s'emparer de son destin, à inventer un ordre juste et se placer sous l'impératif du bien commun."
Supportant mal que les lois israéliennes m'imposent l'appartenance à une ethnie fictive, supportant encore plus mal d'apparaître auprès du reste du monde comme membre d'un club d'élus, je souhaite démissionner et cesser de me considérer comme juif.
Couverture : création Studio Flammarion
Comment s'adresser aux gens de façon à ce qu'ils pensent leur vie autrement qu'ils ne le font d'habitude ?
C'est à cette question que le théâtre, qui est le plus complet des arts, répond avec une incomparable force.
Je n'écrirais pas ce livre si je ne croyais pas profondément à la vitalité de la France, à son avenir, à la capacité des Français de dire « Assez ! »
Dix thèses de débat sur un sujet éternel. Le regard d'un historien doublé de celui d'un citoyen-soldat : "La guerre a accompagné toute ma vie, elle a pénétré ma façon de m'exprimer et de penser."
Couverture : Portrait d'Élie Barnavi : D.R.
Rabat suivant : Portrait de Voltaire école française, 1re moitié du xviiie siècle, Musée Antoine Lécuyer, Saint-Quentin
© Flammarion, 2014.
Le temps n'est pas à l'ordinaire. Les propos d'exclusion et de racisme envahissent l'espace public. Nous n'avons ni le droit de laisser faire ni celui de ne pas comprendre.
Le baby business cherche partout des ventres à louer. La propagande en faveur de la "GPA" ne saurait masquer la violence d'une telle pratique. Au nom de la dignité de la personne humaine, ce livre appelle à résister.
Aujourd'hui les musées affrontent les approches les plus désinvoltes et les plus saugrenues. De plus en plus oubliées leurs valeurs identitaires, culturelles et politiques. Allons-nous vers une réalité qui les réduira en entrepôts où puiser des marchandises ?
«Face aux attaques racistes, sexistes, islamophobes, antisémites, Marianne mérite mieux qu'une lâche résignation. Ne laissons pas les loups dévorer les agneaux au nom de l'identité nationale. Marianne porte plainte !»
On n'est pas encore dans l'indifférence des sexes mais on est en train de chausser des bottes de sept lieues pour y parvenir.
Militante, philosophe, mystique, insoumise absolue, guerrière sans concession de la liberté d'esprit. Un modèle ? Non, mais pour chacun de nous un défi.
L'Europe se meurt ? À qui la faute ? Au fil des ans, les dirigeants nationaux détruisent ce qu'ils prétendent construire, ils séparent ce qu'ils prétendent unir. Autant vanter l'amour en faisant chambre à part...
Les événements de Belgique sont bien compliqués.
Talleyrand (en 1831).
10 % des films sortis chaque année réalisent 90 % des entrées. Les mauvais films font de plus en plus d'entrées, les bons de moins en moins. Comme si les spectateurs se satisfaisaient désormais du simulacre de cinéma qui leur est proposé, sous la forme de produits audiovisuels fabriqués avec l'argent de la télévision et pour la télévision. Grâce à l'obstination de quelques-uns, le cinéma est encore un art. Mais pour combien de temps encore ? Et comment en est-on arrivé là ? Si par nature le cinéma est d'un même élan art et industrie, il est aujourd'hui de moins en moins une industrie et de plus en plus un commerce, en ce sens que les opérateurs portent leurs efforts non plus sur le produit, mais sur le marketing. Entre le cinéma majoritaire et le cinéma d'ambition, le courant ne passe plus, la circulation a cessé. Situation aggravée par le renoncement d'une partie des médias, qui paraissent n'avoir d'autre fonction que de relayer et d'amplifier les opérations promotionnelles.
Non ce n'est pas la démocratie qui est obscène ! C'est la scène républicaine qu'il faut sauver de l'obscénité, au moment où la politique devient le tout-à-l'ego d'un pays en proie aux tyrannies de l'audimat, de l'émotif et de l'intime.
« Je regarde mon pays : est-il plus difficile de le quitter ou d'y revenir? Adaptons-nous à la nouvelle donne mondiale et enterrons le mythe de la France disparue! »
" L'enseignement, ce sont des vigilances, un sens du rythme, des pauses, des paris, des obsessions. C'est une forme de ténacité et d'acharnement. C'est un bricolage savant. C'est exactement le contraire des dix compétences de l'enseignant édictées par le Ministère."
Secrets, mystères, dramaturgies, rites, mythologies, dingueries d'un village gaulois légendaire et sa très étrange population.
Malheur provisoire ou mutation durable ? La dégradation de l'État à laquelle nous assistons est-elle définitive ou réversible ? Les confidences de hauts fonctionnaires ont nourri ce livre à la fois angoissé et combatif.
Jean-Noël Jeanneney par Carole Bellaïche © Flammarion
« Je suis sûr, en abordant cette rive bardée d'écueils, de me brouiller avec la moitié plus un de mes meilleurs amis. Il se trouve simplement qu'un Gentil se sent les coudées plus franches avec un juif d'Israël...»
Le mariage considéré comme un progrès social : c'est un comble.
« Le présentateur est le nouvel homme de pouvoir, l'alligator en chef, le terrible et redouté Téléviathan, roi incontesté du marécage.
Il n'y a qu'une seule bonne résolution à prendre: jeter sa télé. »
Voici comment notre époque nous a façonnés : cons et subtils, dupes mais incrédules, éclairés et paumés, admirablement dérisoires.
Oui, l'École, telle que nous l'avons aimée et servie, cette École est finie. Mais son esprit demeure. Son besoin demeure. Son espérance demeure. Il ne tient qu'à nous de la recommencer