Die tief greifenden sozialen und konomischen Veränderungen der europäischen Gegenwartsgesellschaften werfen verstärkt die Frage nach der Rolle der Sozialen Arbeit «in» der Gesellschaft und dem Verhältnis Sozialer Arbeit «zu» Gesellschaft auf. Dabei gilt es zu fragen, wie Soziale Arbeit disziplinär, professionell und institutionell auf die aktuellen gesellschaftlichen Prozesse reagiert, wie sie den vorherrschenden politischen und konomischen Diskursen begegnet und was sie ihnen womglich auch entgegnet. Auf welches gesellschaftstheoretische, professionstheoretische und berufsethische Fundament kann und will sich Soziale Arbeit im «neoliberalen» Zeitalter beziehen? Diese Frage wird in den Beiträgen dieses Buches vielfältig reflektiert.
Mit seinem Werk Die männliche Herrschaft und dessen schonungslosem Blick auf die anthropologischen Grundlagen und die historische Beharrungskraft des Machtungleichgewichts zwischen den Geschlechtern lste Pierre Bourdieu in den 1990er Jahren eine starke Resonanz und kontroverse Debatten im Feld der Gender-Forschung aus. Wenig Beachtung fand dabei die Frage, woraus sich dieser radikale Blick Bourdieus denn eigentlich nährte und von welchen konkreten empirischen Beobachtungen und Erfahrungen her er seine theoretischen Perspektiven entwickelte. Seit Bourdieus ersten Gehversuchen als junger Feldforscher im kolonialen Algerien (1957-1961) beschäftigte er sich mit dem Thema Geschlechterverhältnisse, und dies gerade auf eine sehr anschauliche Weise in Form dichter ethnographischer Beobachtungen basierend auf dem Blick durch das Objektiv seiner Kamera. In hunderten von fotografischen Aufnahmen dokumentierte Bourdieu das alltägliche Verhalten von Frauen und Männern bei der Arbeit, bei alltäglichen Verrichtungen aller Art ob im privaten oder ffentlichen Raum und interessierte sich insbesondere für die hierbei jeweils an den Tag gelegte geschlechtsspezifische Haltung im doppelten Sinne des Wortes, d.h. krperliche Hexis auf der einen und Ethos auf der anderen Seite.Dies wird in diesem Band durch eine systematische Bild-Text-Kombination vor Augen geführt. Die hier präsentierte fotografische Soziologie der Geschlechterverhältnisse in Algerien, auf die sich Bourdieu beim Verfassen seiner Studie Die männliche Herrschaft maßgeblich stützte, kann zugleich als Kristallisationskern für die spätere Entwicklung seiner Habitus-Theorie angesehen werden.
L'Allemagne, constituée en modèle de rigueur financière et de vertu économique par l'orthodoxie néolibérale, n'échappe pas plus que les autres pays européens aux conséquences du couperet budgétaire. Au début des années 2000, la troisième voie sociale-libérale telle que l'ont définie Blair et Shröder amorce le passage d'un Etat social à vocation universelle à un Etat dispensant une assistance résiduelle.
Incarné par les "jobs à un euro", le démantèlement du modèle salarial et du système de santé allemands laisse une part croissante de la population en souffrance dans une société désormais "à responsabilité limitée". Sous la direction de Franz Schultheis et Kristina Schulz, une équipe de chercheurs s'est attachée à rendre raison de la situation sociale de l'Allemagne et des contreparties réelles de son modèle à travers des enquêtes approfondies et des entretiens compréhensifs, inspirés du travail collectif réalisé sous la direction de Pierre Bourdieu dans La Misère du monde.
Le tableau sociologiquement construit des témoignages recueillis dans ce livre démontre comment la précarité sociale s'inscrit désormais au coeur de la société allemande.
Toute civilisation se fonde sur un ensemble de normes et de valeurs essentielles dont la transgression est jugée intolérable. Parmi les intolérables les plus intolérables de nos civilisations occidentales contemporaines figure sans doute un ensemble de faits appelés "maltraitance envers les enfants". Fruit d'une enquête de terrain, cette étude met en lumière des réalités ignorées ou tues.
Cet ouvrage redécouvre un objet sociologique tombé en désuétude depuis une vingtaine d'années. Il livre une description de la condition sociale et de la culture des classes populaires contemporaines sous forme de portraits sociologiques. L'auteur analyse les dimensions clés de leur existence telles que le rapport à la famille, à l'autorité, ou à l'école. La condition sociale et les propriétés culturelles collectives s'y trouvent envisagées comme soumises à une dynamique sociohistorique de déprolétarisation puis de reprécarisation.