Synthèse remarquable des récits anciens qui présentent les dieux et les héros, ce livre expose de manière claire et rigoureuse les principaux mythes et légendes de l'Antiquité gréco-latine. Évoquant successivement les cosmogonies antiques, puis le panthéon des dieux de l'Olympe, Catherine Salles s'attache à détailler les divinités chtoniennes, dieux d'en bas aux pouvoirs parfois maléfiques, avant de relater les cycles consacrés aux héros, Héraclès, Oedipe, Ulysse, Thésée, etc., demi-dieux qui partagent avec nous l'humaine condition. C'est à eux qu'il incombe d'éclairer les hommes sur la médiation avec les dieux, les puissances de la nature, les déchirements de la famille, la loi de la cité ou encore les métamorphoses de l'amour.
Sa présentation limpide et sa lecture aisée font de ce livre non seulement l'aide-mémoire dont nous avons besoin pour vérifier une référence mythologique, mais aussi un précis utile, ou encore un précieux répertoire d'interprétations anthropologiques.
« Cinna, ta femme t'a rendu père à sept reprises, mais aucun n'est de toi. Ils ont tous été conçus sur des grabats lors des amours clandestines de leur mère ».
Voici l'envers du décor, la face cachée de l'Antiquité gréco-romaine : tripots et lupanars, filles à matelots et petits voyous, médiocres arnaqueurs et assassins au petit pied, grands seigneurs débauchés qui titubent au matin après une nuit d'ivresse et que leurs serviteurs ? presque des enfants encore ? doivent ramener chez eux... Ici, pas de héros, mais un monde parfois stupé-fiant où règnent les proxénètes, les courtisanes misé-rables et les enfants que l'on vend pour les plaisirs des grands.
Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15 décembre 37 à Antium et mort le 9 juin 68 à Rome. Plus connu sous le nom de Néron, il est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne. Prince poète, chanteur et musicien, organisateur de célébrations sportives et artistiques, il cultive un grand sens esthétique. Cependant sa sensibilité n'efface en rien son autre facette : celle d'un despote cruel, matricide et pyromane.
Durant des siècles, Néron a été l'emblème du crime et de la perversité, si bien qu'il est difficile pour les historiens d'en établir une autre image. Faut-il alors, comme Suétone, s'en tenir à un portrait à charge ? Spécialiste de l'Antiquité romaine, Catherine Salles démêle la vérité de la légende et dresse avec talent, dans cette biographie sans complaisance, le portrait d'un empereur qui, derrière le mythe, demeure aujourd'hui encore largement méconnu.
18 juillet 64. Une chaleur de plomb écrase Rome. Au milieu de la nuit, un incendie se déclare dans le quartier du Grand Cirque. Poussé par un fort vent du Sud, le feu s'étend à la colline de l'Aventin jusqu'à atteindre les rues populaires du centre, dévorant tout sur son passage. Après six jours et sept nuits, l'incendie est enfin maîtrisé, mais le bilan est considérable : des milliers de morts, plus de 250 000 personnes sans logement, et une Rome en ruine ! Rapidement, les rumeurs enflent : certains accusent l'empereur Néron d'avoir lui-même provoqué la catastrophe, d'autres dénoncent les chrétiens, cette nouvelle secte religieuse qui conquiert chaque jour de nouveaux adeptes. La colère gronde dans la toute-puissante capitale de l'Empire romain.
Catherine Salles est maître de conférences de civilisation et de littérature latines à l'université de Paris-10 (Nanterre). Elle est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'Antiquité et à la mythologie, dont La Rome des Flaviens(2008).
Une approche originale de l'histoire ancienne et de l'univers de la Rome antique. L'auteur s'attache à un sujet spécifique, l'écriture et la lecture, non pas de manière abstraite, mais dans leur dimension sociale, à l'aide de la relation entre l'écrivain, le livre et le public. Le livre, en effet, tient une place particulièrement importante dans la société romaine du ler siècle de notre ère, et l'écrit y connaît une sorte d'apogée. La création littéraire se développe, de même que les lectures publiques, les grandes bibliothèques. L'écrivain y acquiert un statut original et prestigieux, aussi bien dans ses rapports avec le pouvoir qu'avec son public. Des cercles littéraires se créent, le commerce des livres se développe, le public, ou plutôt les publics, se passionnent. Les premiers concours littéraires - ancêtres de nos prix - sont créés, mais l'écrivain garde le contrôle de la diffusion de ses ouvrages, même si une première ébauche de distribution se constitue. Voici un livre qui nous fait entrer dans la civilisation romaine en ce qu'elle a de plus spécifique. Catherine Salles, docteur ès-lettres, est professeur à l'université de Nanterre.
Empereurs successifs entre 69 et 96, Vespasien et ses fils Titus et Domitien sont chacun restés célèbres pour des raisons différentes : le premier, plein d'un robuste bon sens et pour qui «l'argent n'a pas d'odeur» ; le second, «délices du genre humain» et malheureux amant de la reine Bérénice ; le troisième, monstre assoiffé de sang, terroriste terrorisé. Voilà pour les images. La réalité est que ces trois hommes issus de la modeste famille italienne Flavia se sont élevés et maintenus par leurs qualités propres, à la faveur de l'anarchie qui a suivi la mort de Néron. Après avoir dépeint leurs origines et brossé leurs portraits, Catherine Salles montre comment, sous leurs règnes, Rome s'est étendue et transformée, comment le régime impérial s'est stabilisé et modernisé, comment aussi la civilisation latine a achevé de conquérir le monde connu, non sans épisodes terribles, comme la prise de Jérusalem par Titus ou l'anéantissement de Pompéi par l'éruption du Vésuve. Et c'est sous les Flaviens qu'est édifié le Colisée, le monument le plus connu qui nous reste de Rome, tandis que le christianisme commence réellement à émerger. L'époque des Flaviens est l'un des moments les plus dynamiques de l'Antiquité romaine.
On ne compte plus aujourd'hui les livres consacrés à saint augustin.
Mais au-delà des présentations théologiques ou philosophiques, connaît-on sa vie et l'environnement qui l'ont porté ? n'est-on pas victime de caricatures ? car avant de se révéler comme l'évêques et le théologien que nous connaissons, augustin est cet africain de l'antiquité tardive, cet homme qui va grandir dans une culture et une éducation qui marque la sagesse. avant d'être le chrétien qui élabore une grandiose vision de la foi, il est celui qui cherche un sens à sa vie et passe des années parmi les manichéens.
Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, ses paroles nous atteignent car ce mystique, ce converti, n'hésite pas à partager ses questionnements, ses raisons de croire. c'est bien le portrait d'un homme vivant que propose ici catherine salles.
Nulle part ailleurs que dans la ville de Rome ne se concentrent autant de vestiges archéologiques, des plus célèbres aux plus anodins. Les témoignages de sept siècles de magnificence et de pouvoir s'empilent dans une des capitales du monde qui mérite tous les superlatifs. Les noms de la plupart de ces lieux sont familiers à tous - Forum, Curie, Capitole, etc. - et bercent notre propre histoire. À chaque pas, le promeneur rencontre des ruines qui évoquent grands et petits événements, ainsi que les drames et les détails de la vie quotidienne de l'Antiquité.
Du Forum au Palatin jusqu'au quartier du Champ de Mars, cette longue promenade dans la Rome antique surprend toujours le passionné d'histoire ancienne et d'archéologie, qui peut y découvrir sans cesse de nouvelles résurgences de son passé.
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Voici l'envers du décor, la face cachée de l'antiquité gréco-romaine : tripots et lupanars, filles à matelots et petits voyous, médiocres arnaqueurs et assassins au petit pied, grands seigneurs débauchés qui titubent au matin après une nuit d'ivresse et que leurs serviteurs - presque des enfants encore - doivent ramener chez eux.
Ici, pas de héros, mais un monde parfois stupéfiant oú règnent les proxénètes, les courtisanes misérables et les enfants que l'on vend pour les plaisirs des grands.
Les mythes grecs et romains nourrissent notre imaginaire depuis trois millénaires.
Après avoir constitué un passage obligé des humanités, ils parent toute bonne bibliothèque. Pourquoi aborder de nouveau les amours et les rivalités des Olympiens, l'enlèvement de Coré, les travaux d'Héraclès, le périple d'Énée ? D'abord parce que ces récits méritaient d'être inscrits clans leurs multiples contextes : la religion, l'art, le passage de témoin de la Grèce à Rome. Ensuite, parce que ces mythes révèlent le coeur même des civilisations antiques, un mode de croyance et de pensée qui nous influence encore.
L'univers des dieux et des hommes, et les complexes rapports qui les liaient, resurgissent au fil de la lecture - la genèse de l'univers, l'apparition de l'humanité, le monde des dieux ouraniens ou d'En-Haut, celui des dieux chthoniens ou d'En-Bas, enfin la Terre, terrain d'action des héros, où l'on retrouve les grands thèmes qui toujours ont préoccupé les hommes : la médiation avec les dieux, la terreur de la nature, les déchirements de la famille, les affres de la guerre, l'appel de la nature, la loi de la cité, les métamorphoses de l'amour...
Héraclès, Oedipe, Ulysse, Thésée, ces êtres exceptionnels, dotés de dons prodigieux et de protections divines, touchent à l'universel. Ils sont tout l'homme, et l'attrayant - ou effrayant - mensonge de leurs péripéties est une invitation à la pensée.
Connais-tu le rapport entre Zeus et Jupiter, Poséidon et Neptune, Vénus et Aphrodite ? Sais-tu qui habite aux Enfers ? Retrouverais-tu les Douze Travaux d'Hercule ? Sais-tu pourquoi Myrmex devient une fourmi, Philyra un peuplier et Cassiopée une constellation ? Connais-tu la différence entre les adjectifs " titanesque " et " gigantesque " ? Tu partiras avec Jason à la recherche de la Toison d'Or, tu résisteras avec Ulysse au chant des sirènes, et avec Oedipe, tu te mesureras au Sphinx en résolvant son énigme ! Depuis la création du monde et la naissance des dieux jusqu'aux aventures des héros les plus populaires, en passant par les amours et les guerres des hommes et des dieux, cet ouvrage te propulsera dans l'univers mythologique des Grecs et des Romains ! En route pour un voyage au coeur de l'Olympe ! Rien ne sert de se prendre au sérieux : apprendre en s'amusant, c'est tellement mieux !
A Rome, l'amour est omniprésent. Des scènes amoureuses, des plus délicates aux plus érotiques, ornent les demeures particulières. Bien des oeuvres littéraires ont pour principal ressort les relations entre les hommes et les femmes et les Romains ont même créé un genre littéraire original, la poésieélégiaque, uniquement consacré aux tourments amoureux. Plus à Rome que dans toute autre civilisation antique, la vie politique est influencée par les relations conjugales ou extraconjugalesdes responsables de la cité et bien des événements essentiels de l'histoire romaine ont leur origine dans une histoire d'amour. Même s'ils se méfient du caractère imprévisible et irrésistible de la passion sexuelle, les Romains sont incapables de résister à cette impulsion, souvent au détriment de leur propre intérêt. Ecrit par une spécialiste des civilisations antiques, ce livre vous invite à découvrir l'amour « à la Romaine ». Il aborde : les dieux romains et l'amour ; les mythes amoureux de la fondation de Rome ; l'amour et le sacré ; la vie maritale ; l'adultère, la pédérastie et l'homosexualité ; l'amour et la politique ; les amours impériales ; les armes de la séduction ; la littérature, la philosophie et l'art amoureux ; l'amour et la magie à Rome.
Rome, quelques années avant notre ère.
Fille chérie d'Auguste, le successeur de César, Julie est une femme libre.
Libre et belle, elle use de tous les artifices de la mode, se vêt de tenues excentriques et devient le point de mire de la cour impériale et des rues de Rome.
Femme d'esprit, elle fréquente les salons mondains, dans lesquels elle côtoie les artistes les plus talentueux.
Voyageuse, elle n'hésite pas à accompagner son mari Agrippa dans ses missions à travers l'Empire.
Emancipée, elle s'adonne aux joies sensuelles des banquets et ses nombreuses liaisons défraient la chronique de son temps.
Julie n'a qu'un seul malheur : être la fille du souverain du monde, dont le gouvernement est fondé sur la restauration des grandes vertus du passé.
A trop bafouer l'autorité paternelle, elle passera d'une existence dorée aux rigueurs d'un exil particulièrement sévère.
A travers le destin d'une fille de la famille impériale, c'est la Rome antique que Catherine Salles nous décrit, dans une foule de détails et d'anecdotes.
De son avènement, en 1715, - alors âgé de cinq ans - jusqu'à sa mort en 1774, Louis XV incarne la France des Lumières.
Homme discret, secret, il sait se montrer séducteur et autoritaire, et se fait ainsi le reflet de son siècle. Son règne, à maints égards, est auréolé de gloire. Au sein d'une Europe déchirée, dans laquelle les conflits ne se résolvent que par la guerre, la France garde son aura : victorieuse sur les champs de bataille, elle s'octroie le rôle d'arbitre. Royaume florissant, la France ne connaît plus d'épidémies et jouit des progrès techniques.
Siècle des philosophes et des encyclopédistes (Voltaire, Rousseau, Diderot, etc.), l'époque de Louis XV est aussi celle d'un art raffiné, qui s'éloigne des raideurs louis-quatorziennes pour se plonger dans les tourbillons du rococo, dans la fraîcheur des tableaux de Boucher, dans l'intimité de ceux de Chardin ou encore dans la grâce des portraits de Nattier. Mais ce règne porte également en lui le déclin de la monarchie absolue.
Soixante ans durant, le roi lutte contre des oppositions fortes : celle des parlements, des jansénistes, des philosophes... L'enlisement catastrophique dans la guerre de Sept Ans, enfin, compromet l'avenir de la France et jette sur la monarchie le discrédit qui conduira à la Révolution.
Cette collection présente la vie quotidienne des hommes et des femmes d'une époque ou d'une civilisation.
De son avènement, en 1715, - alors âgé de cinq ans - jusqu'à sa mort en 1774, Louis XV aura
incarné une époque où la France connaît une profonde effervescence. Homme discret, secret,
sachant se montrer séducteur et autoritaire, il reflète pleinement le siècle des Lumières. Son règne
est, à plus d'un titre, auréolé de gloire.
Au sein d'une Europe déchirée, dans laquelle les conflits ne se résolvent que par la guerre, la
France garde son aura. Victorieuse sur les champs de bataille, elle s'octroie le rôle d'arbitre.
Royaume en pleine effervescence, la France ne connaît plus d'épidémies et jouit des progrès
techniques. Le siècle de Louis XV est celui des philosophes, des encyclopédistes (Voltaire,
Rousseau, Diderot) et d'un art raffiné, éloigné des raideurs louis-quatorziennes, qui nous fait
partager la fraîcheur des tableaux de Boucher, l'intimité des oeuvres de Chardin, ou encore la grâce
des portraits de Nattier.
Mais cette civilisation florissante est annonciatrice d'un déclin politique : le déclin de la
monarchie absolue. Durant son règne, le roi lutte contre des oppositions fortes : parlements,
jansénistes, philosophes... L'enlisement catastrophique dans la guerre de Sept Ans ne manquera
pas de compromettre l'avenir de la France, et par là, de jeter sur la monarchie le discrédit qui
conduira à la Révolution.
Toute l'histoire de Rome, des origines à la chute de l'Empire : traditions, coutumes, organisation sociale, culture.