De l'art dégénéré
À l’occasion de l’exposition que consacre le Musée Picasso à l’art dégénéré, nous vous proposons un ensemble d’ouvrages qui nous éclairent sur cette attaque en règle par le régime nazi contre l’art moderne et ses représentants.
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"Art Dégénéré", le procès de l'art moderne sous la nazisme
Collectif
- Rmn Éditions
- 11 Février 2025
- 9782711881345
L'exposition de propagande Entartete Kunst, organisée à Munich en 1937, rassemblait plus de 600 oeuvres des avant-gardes artistiques dans une scénographie volontairement dégradante, dans le sillage de la confiscation de plus de 20.000 oeuvres d'art jugées dégénérées, parmi lesquelles celles de Chagall, Van Gogh ou Picasso. Le commerce de ces oeuvres spoliées est notamment abordé.
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Mauvais sang ; les nazis et l'art "dégénéré"
Jean-marie Touratier
- Galilee
- Debats
- 24 Mai 2018
- 9782718609713
L'exposition d'« art dégénéré » de Munich, juillet 1937, est bien connue. Elle a fait l'objet de multiples publications et commentaires, et même de reconstitutions. Elle figure dans les programmes scolaires. Et cependant, il lui est donné une lecture qui, sans être fausse, loin de là, occulte le sens profond que les nazis lui donnaient et qu'il est toujours dangereux de ne pas voir.
Car il ne s'agit pas seulement d'une machine de guerre contre l'art contemporain et ses artistes, mais de faire la preuve par l'exemple de peintures, sculptures, dessins, textes, de l'effet sur le peuple, sur le Volk, sur la communauté du peuple assemblée derrière son Führer, de ce que donne en actes artistiques la perversion par le sang, autrement dit le métissage du non-aryen.
Heureusement pour nous, ce que les nazis ont cru être un art corrompu, bon pour le bûcher, s'avère n'être rien de moins que l'art vivant du XX e siècle, un art foisonnant, inventif, novateur, l'un des plus riches de toute l'histoire de l'art.
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Né à New York en 1871 de parents d'origine allemande, Lyonel Feininger franchit pour la première fois l'Atlantique à seize ans pour aller étudier la peinture et la musique à Hambourg et à Berlin. Cinq années plus tard, il séjourne à Paris où il découvrira ensuite le cubisme, puis à Londres, retourne à Berlin l'effervescente:il peint, compose, fabrique des jouets, livre caricatures et bandes dessinées. Membre du Bauhaus à Weimar puis à Dessau de 1919 à 1933, où il fut un enseignant aimé et admiré, il est classé «peintre dégénéré» par le régime nazi, et retourne en 1937 aux États-Unis, où il finira ses jours.Feininger a vécu constamment partagé entre deux continents et deux cultures, américaine et européenne. Une singularité qui lui fit créer une oeuvre entre figuration et abstraction, peinture et gravure, qui lui vaut aujourd'hui d'être exposé dans les plus grands musées du monde. Un portrait kaléidoscope aux couleurs vives, contrastées comme celles des tableaux expressionnistes.
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Dès leur arrivée au pouvoir, les dirigeants nazis entreprennent une éradication de " l'art dégénéré " (entartete kunst), fondée sur une normalité créatrice visant à rejeter toute avant-garde au nom de la pureté de la race aryenne.
La notion même de "musique dégénérée" (entartete musik), objet d'une exposition qui se tient en mai 1938 à düsseldorf, ne fait pourtant que démontrer la diversité des styles concernés et le caractère éminemment racial et politique des critères retenus. c'est ainsi que de très nombreux compositeurs et interprètes, taxés de judaïsme, de dégénérescence ou de bolchevisme, ont perdu, et ce dès 1933, tout moyen d'expression et de subsistance.
Premier du genre publié en français, cet ouvrage s'attache à replacer dans son contexte idéologique et institutionnel cette répression mise en oeuvre par le iiie reich et qui s'étendra à tous les pays annexés ou occupés. mais il décrit également les destins individuels de ces "voix étouffées" : de l'exil volontaire ou intérieur à la disparition dans les camps de concentration. il dresse ainsi l'inventaire de plus de deux cents compositeurs, inconnus aujourd'hui pour la plupart, auteurs parfois d'innombrables chefs-d'oeuvre condamnés à l'oubli, et qui constituent autant de clés pour la compréhension de l'histoire de la musique du xxe siècle.
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L'invention de la musique moderne : Vienne, Paris, 1913
Cyril Azouvi
- Perrin
- 16 Janvier 2025
- 9782262097721
1913, naissance de la modernité.
En 1913, à deux mois d'intervalle et aux deux extrémités de l'Europe, deux concerts de musique classique déclenchent les pires scènes d'émeute qu'on ait jamais vues dans ce monde d'habitude très guindé. En mars d'abord, à Vienne, des oeuvres de Schoenberg, Berg et Webern déclenchent un véritable pugilat au cours duquel la police doit séparer partisans et opposants de cette musique terriblement dissonante. En mai, ensuite, à Paris, c'est la création du Sacre du printemps de Stravinsky qui dégénère en bataille rangée dans le tout nouveau Théâtre des Champs-Élysées. Aujourd'hui encore, ces deux soirées restent connues comme les plus grands scandales de l'histoire de la musique dite " savante ".
Ces esclandres n'ont pas eu lieu fortuitement. Ils se produisent à un moment où l'Europe artistique et culturelle est en ébullition. Dans tous les domaines - peinture, sculpture, musique, architecture, danse, littérature, philosophie, sciences -, les formes et les certitudes héritées des siècles passés sont malmenées, remises en question, piétinées. Le cubisme de Picasso, l'expressionnisme de Kandinsky, le ready-made de Duchamp, la relativité d'Einstein, la psychanalyse de Freud : partout, la subjectivité et l'abstraction font irruption sur le devant de la scène.
Pour nous faire vivre ces deux soirées historiques, deux personnalités, parmi une profusion de témoins : Stefan Zweig, à Vienne, et Jean Cocteau, à Paris. Jeunes écrivains à l'époque, connectés à tous les artistes de leur temps, fous de musique, ils sont les mieux placés pour nous faire sentir le basculement d'une société héritée du XIXe siècle vers celle que nous connaissons aujourd'hui.
Ce que racontent ces deux concerts-scandale de Paris et Vienne, c'est la naissance de l'art moderne. Un art plus difficile d'accès, qui ne caresse pas l'auditeur ou le spectateur dans le sens du poil. Un art qui ne se pose pas la question du beau dans les mêmes termes qu'avant. Un art qui, en définitive, prend le parti de laisser sur le bord de la route une grande partie du public, rebuté par un langage qui lui devient étranger. C'est ainsi que, pour beaucoup ? et c'est un paradoxe ?, la musique s'est arrêtée en 1913. -
Entartete musik : musiques interdites sous le IIIe Reich
Elise Petit, Bruno Giner
- Bleu Nuit
- Horizons
- 13 Janvier 2023
- 9782358841351
L'expression nazie « Entartete Musik » (« Musique dégénérée ») qualifie un vaste répertoire musical d'oeuvres et de compositeurs interdits et diffamés sous le IIIème Reich. L'un des symboles reste l'exposition du même nom organisée en 1938 à Düsseldorf. Au nom de la « pureté de la race », le régime nazi glorifia les maîtres de la tradition musicale allemande et bannit les musiques atonales, celles de la seconde École de Vienne (musique sérielle), les musiciens juifs, les opposants politi-ques et une grande partie des musiques « modernistes » du premier tiers du XXe siècle. Le jazz, le cabaret et la chanson, tantôt autorisés tantôt détournés, subirent également les conséquences de cette politique. De nombreux compositeurs furent mis à l'index, notamment Erich Wolfgang Korngold, Erwin Schulhoff, Kurt Weill ou encore Paul Hindemith, «enfant exemplaire» dans un premier temps mais qui finit par décevoir le régime. Certains réussirent à s'exiler, d'autres moururent en déportation. Mais cet immense catalogue d'oeuvres leur a survécu, terrible témoin de la barbarie nazie, imposant toujours un certain devoir de mémoire.
Ce volume de la collection horizons vous propose de mieux comprendre cette période allemande historique et ces musiques à travers une synthèse illustrée et augmentée d'annexes utiles. -
À la mi-janvier 1933, Alfred Barr s'installe avec son épouse Margaret dans une modeste petite pension de Stuttgart, en Allemagne. Il vient d'avoir trente et un ans et depuis moins de trois ans il est le premier directeur du jeune Museum of Modern Art de New York. De santé fragile, il est en congé sabbatique.Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler a été nommé chancelier. C'est donc aux premières loges d'une assez grande ville de province allemande que Barr va assister à la prise du pouvoir par les nazis. Et c'est en tant que connaisseur avisé du monde de l'art contemporain allemand que le jeune directeur du MoMA, atterré, observe pendant près de quatre mois une mise au pas immédiate et brutale et les débuts de la campagne systématique contre l'Entartete Kunst, l'art dégénéré. Quittant l'Allemagne fin mai, Barr rédige quatre articles qu'il propose à plusieurs revues américaines qui les refusent. Il ne paraîtront qu'en 1945 dans un magazine. Barr en restera profondément blessé. Il confie en 1945, qu'il avait écrit ces articles dans un état de rage, mais usant d'un style délibérément froid et factuel ; malheureusement il n'avait rencontré qu'indifférence.
Alfred Barr ne se contenta pas d'écrire. Dès le mois de juin 1933, il s'employa à aider à fuir des historiens, directeurs de musées et artistes allemands menacés.Le lecteur pourra être frappé de l'étendue des connaissances de Barr, dans les domaines du cinéma, de la peinture, de l'architecture, de la sculpture. Sa conception du MoMA n'était pas celle d'un musée simplement consacré à la peinture et à la sculpture ; il n'eut de cesse d'y créer, souvent avec de multiples difficultés, un département de photographie, un d'architecture, un autre de cinéma, un autre d'arts appliqués. C'est ce vaste spectre d'intérêts que l'on découvre dans son récit de la conquête du pouvoir culturel par les nazis à Stuttgart en 1933. -
Un art de l'étérnite ; l'image et le temps du national-socialisme
Eric Michaud
- Folio
- Folio Histoire
- 3 Janvier 2017
- 9782072701191
L'art ne fut pas sous le IIIe Reich un instrument de propagande au service d'un programme politique. Parce que le nazisme fondait sa conception du monde sur le mythe de la race supérieure, seule créatrice de culture, l'art fut au contraire la raison d'être et la fin d'un régime qui se présentait comme «la dictature du génie».
Le réveil du peuple allemand à l'art de son passé prit la forme d'un réveil religieux, l'art devint l'objet d'un culte national et tout travail fut assimilé à l'activité artistique. Guidé par un Führer artiste, le peuple «aryen» modelait sa propre figure, en dessinait les contours, éliminant son fond «parasite» pour atteindre l'éternité promise.
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Kirchner (1880-1938) est un peintre expressionniste allemand. Sa notoriété en France n'est pas immense mais certaines de ses oeuvres ont intégré des musées tels le Guggenheim à New-York. La majorité de ses oeuvres est dans les musées d'art moderne de Francfort, Cologne, Munich et Berlin.
"Un peintre montre l'apparence des choses par leur exactitude objective. En réalité, il donne une nouvelle apparence aux choses." disait Kirchner. Ce peintre et graveur scandaleux aux yeux de la morale de son temps, cofondateur du mouvement allemand
Die Brücke en 1905, nous laisse une oeuvre majeure, convulsive et torturée, en rupture avec la tradition académique de son temps. Nus dans la nature, scènes de rue berlinoises, intérieurs d'ateliers et cabarets ou paysages aux couleurs vibrantes : son "art dégénéré" qui lui valut la confiscation de plus de 600 oeuvres par le régime nazi, a pourtant durablement marqué l'histoire de l'art mondial. À travers cet ouvrage, vous découvrirez les différentes périodes artistiques de ce peintre, marqué par l'expressionnisme et la première guerre mondiale.
Languages : Fr. En.
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"A painter shows the appearance of things by their objective accuracy. In reality, he gives a new appearance to things", said Kirchner. This painter and engraver, scandalous in the eyes of the morality of his time, co-founder of the German movement Die Brücke in 1905, has left us a major work, convulsive and tortured, breaking with the academic tradition of his time. Nudes in nature, Berlin street scenes, interiors of studios and cabarets or landscapes with vibrant colors: his "degenerate art", which led to the confiscation of more than 600 works by the Nazi regime, has nevertheless left a lasting mark on the history of world art. Through this book, you will discover the different artistic periods of this painter, marked by expressionism and the First World War. -
Catalogue Allemagne/années 1920/nouvelle objectivité/august sander
Collectif
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 4 Mai 2022
- 9782844269218
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
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Almanach du Blaue Reiter
Wassily Kandinsky, Franz Marc
- Klincksieck
- L'esprit Et Les Formes
- 6 Mai 2021
- 9782252044742
En juin 1911, Kandinsky écrivait à Franz Marc : « J'ai un nouveau projet. Une sorte d'almanach avec des reproductions et des articles...
Et une chronique. Un lien avec le passé ainsi qu'une lueur éclairant l'avenir doivent faire vivre ce miroir... Nous mettrons une oeuvre égyptienne à côté d'un petit Zeh (nom de deux enfants doués pour le dessin), une oeuvre chinoise à côté d'un Douanier Rousseau, un dessin populaire à côté d'un Picasso et ainsi de suite. Peu à peu nous attirerons des écrivains et des musiciens. »
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Oskar Kokoschka : les garçons qui rêvent
Aglaja Kempf, Véronique Mauron
- Pagine D'Arte
- 18 Novembre 2022
- 9788894904505
Ce livre illustré de huit lithographies en couleurs - Les Enfants qui rêvent - propose un conte écrit et illustré par Kokoschka et publié en 1908, dédié par l'artiste à Gustave Klimt, son maître.Le graphisme porte l'empreinte de l'Art Nouveau: l'arabesque conduit les figures dans des paysages idylliques, une nature mystique comme chez Hodler. Les illustrations comme le texterelèvent du songe, du rêve érotique. Nuits étoilées, voyages sur mer et fuite hors du temps, désirs amoureux, végétation paradisiaque et fantastique manifestent un univers imaginaire.Peintre autrichien, Oskar Kokoschka (1886-1980) a été l'élève de Gustav Klimt. Très vite il s'éloigne de l'Art Nouveau: et suit une voie expressioniste. Il s'installe d'abord à Berlin ensuite à Dresde (1919-1924), après avoir été gravement blessé pendant la Première Guerre. Rentre à Vienne en 1933 qu'il quitte pour Prague oú il rencontre celle qui deviendra sa femme, Olda Palkowska. Son art considéré 'dégénéré' l'oblige à partir d'abord à Londres avant de se fixer définitivement à Villeneuve, en Suisse. La Fondation Kokoschka est accueillie au Musée Jenisch de Vevey
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Dans la composition, l'immuable (le spirituel) s'exprime à travers la ligne droite et les plans non colorés (blanc, noir, gris), tandis que ce qui est variable (le naturel) trouve son expression dans les plans
colorés et dans le rythme...
Le son, comme la couleur, ne dépend pas du volume. La musique peut donc s'inspirer directement de la peinture. -
Je peins la lumière qui vient de tous les corps
Egon Schiele
- Agone
- Elements
- 10 Mai 2024
- 9782748905618
Ce choix de textes pour l'essentiel inédits en français révèle la trajectoire d'un peintre aussi radical qu'impétueux, qui n'eut de cesse de s'élever contre l'académisme et l'esprit petit-bourgeois. Au travers de vingt-sept poèmes et vingt-et-une lettres adressées à ses proches, Schiele défend une vision de l'art offensive et révoltée..
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En 1914, Otto Dix, élève de l'école des Arts et Métiers de Düsseldorf, s'engage dans les troupes allemandes du front occidental, en Picardie, et combat jusqu'en 1918. Comme tous ceux qui ont survécu au conflit, l'artiste reste hanté par la vision du chaos. Il ressent le besoin de témoigner et d'exorciser son expérience combattante. En 1924, il réalise une série de cinquante eaux-fortes, Der Krieg (La Guerre). Servies par une technique en clair-obscur exceptionnelle, ces scènes hallucinées de batailles, de tranchées, de corps disloqués, abandonnés sur une terre éventrée, composent une chronique visuelle dont la radicalité suffoque et éblouit. Inspiré par Les Désastres de la guerre de Francisco de Goya, le manifeste pacifiste d'Otto Dix suscite la polémique. À l'héroïsation du combat prônée par les nationalistes, il oppose l'atroce réalité, la mort dévorante et l'absurdité tragique. Le peintre, stigmatisé dans l'exposition «L'Art dégénéré» organisée par les nazis en 1937, verra une partie de son oeuvre détruite. Cet ouvrage permet de découvrir la force plastique et subversive des cinquante eaux-fortes de Der Krieg (La Guerre), dont l'HistoriaI de la Grande Guerre à Péronne conserve l'un des rares exemplaires complets.
Édition d'Hervé François.
Avec des textes de Gerd Krumeich, Frédérique Goerig-Hergott et Marie-Pascale Prévost-Bault.
Coédition Gallimard / Historial de la Grande Guerre
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Otto Freundlich, 1878-1943 ; la révélation de l'abstraction ; the revelation of abstraction
Saskia Ooms, Christophe Duvivier
- Éditions Hazan
- 26 Février 2020
- 9782754111393
Catalogue officiel de l'exposition Otto Freundlich. La révélation de l'abstraction (1878-1943) au musée de Montmartre Jardins de Renoir jusqu'au 31 janvier 2021. Edition bilingue français-anglais. Pionnier de l'abstraction, Otto Freundlich (1878-1943), au début de sa carrière en 1908; séjourne au Bateau-Lavoir à Montmartre où il rencontre Picasso, Braque et Delaunay. Artiste engagé et visionnaire, il porte un message puissant en faveur d'un humanisme réinventé opérant une synthèse entre les arts, la philosophie et la politique. Stimagtisées en 1937, ses oeuvres des années 1910 et 1920 sont en partie détruites par le régime nazi, qji les dénonce comme représentatives de ce qu'il appelle art dégénéré. Freundlich est déporté et assassiné en 1943. Cet ouvrage met en lumière comment, par la multiplicité de ses créations et par sa pensée, il joua un rôle précurseur dans la conception de l'art abstrait.