Leur vie est un roman !
Personnages historiques, artistes et / ou figures légendaires, ils sont protagonistes de maints livres de la rentrée : des vies et des rencontres !
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Le sentiment des crépuscules
Clémence Boulouque
Coup de coeur- Robert Laffont
- 22 Août 2024
- 9782221277201
- Rentrée littéraire 2024 -
Londres, 1938. Zweig présente Dalí à Freud.
Londres, 19 juillet 1938. Stefan Zweig et Salvador Dalí rendent visite à Sigmund Freud, tout juste exfiltré de l'Autriche nazie. Proche de l'analyste, et lui aussi réfugié, Zweig a organisé ce rendez-vous sur l'insistance de son ami peintre, qui idolâtre Freud et trépigne de lui montrer une de ses toiles. Accompagnés de Gala, l'épouse de Dalí, et de son agent, ils sont accueillis par Anna Freud.
Leurs échanges sont ponctués par les extravagances et facéties de Salvador qui mystifient l'assemblée. Puis, à mesure, tous se dévoilent : la rencontre autour de Freud agit comme un révélateur, confrontant chacun à ses démons et à ceux de l'époque.
Mêlant biographie intime de figures d'exception et chronique de la fin d'un monde, Clémence Boulouque saisit ce moment suspendu, unique et méconnu, en un roman drôle et grave. -
Les sept maisons d'Anna Freud
Isabelle Pandazopoulos
Coup de coeur- Actes Sud
- Litterature De Langue Francaise
- 21 Août 2024
- 9782330195496
Une nuit d'hiver 1946 à Londres, une infirmière sonne à la porte de la maison des Freud. Anna, la fille du célèbre psychanalyste, est entre la vie et la mort. Épuisée et fiévreuse, elle confie des bouts de son existence à cette inconnue : son adolescence difficile, toute de désirs contrariés et de fantasmes honteux, les années d'analyse avec son père, sa rencontre décisive avec la fantasque Lou Andreas-Salomé... On y découvre la mal-aimée, le vilain petit canard, dernière-née de la fratrie, qui a tant lutté pour faire entendre sa voix, pour vivre dans le plus grand secret son amour avec une Américaine. Et pour fonder une école à Vienne, où, pionnière de la psychanalyse pour enfants, elle a adapté cette pratique à la pédagogie. Anna Freud, anti-héroïne, n'aura eu de cesse de construire une vie à elle et des refuges pour les enfants qui en avaient besoin.
Porté par un formidable souffle romanesque, Les Sept Maisons d'Anna Freud est l'histoire bouleversante d'un affranchissement, de l'amour fou d'une fille pour son père, en même temps que la saga d'une famille prise dans les tourments de la guerre et de l'exil. -
«Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous.» On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.
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«Je pardonne à tous et à tous je demande pardon. Ça va ? Pas trop de bavardages.» Le 27 août 1950, Cesare Pavese se donne la mort dans la chambre 49 de l'Hotel Roma, à Turin. Il laisse un mot d'excuse, des poèmes et un journal intime, Le Métier de vivre. Pierre Adrian a retracé le dernier été d'un écrivain hanté par le suicide. Il a cherché dans sa vie et dans ses livres de quoi nous apprendre, malgré tout, le douloureux métier de vivre. Pavese apparaît au fil des pages comme un compagnon de route taciturne, drôle, sincère. Au cours de ces errances en ville et dans les collines, on croise Monica Vitti et Antonioni, Calvino, des actrices américaines... Mais aussi «la fille à la peau mate», qui déambule aux côtés du narrateur sur les traces d'une ombre, dans ce Piémont devenu le lieu éblouissant des retrouvailles avec l'être aimé. Avec ce nouveau récit au charme furieux, Pierre Adrian nous donne à contempler une Italie d'après-guerre en noir et blanc, où la littérature et la politique sont une question de vie ou de mort, où rien n'est jamais grave mais où le tragique finit par s'inviter.
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Virginie, dans l'ascenseur, baisse les yeux afin qu'il puisse à loisir étudier son visage dont le modelé se recompose d'étage en étage, sculpté par les lumières de l'hôtel.
Elle a les pommettes hautes, un grain de beauté sur la joue gauche, un autre, juste à côté, presque imperceptible. Le désir que Feydeau éprouve pour cette peau juvénile s'entrelace à celui de finir sa pièce - après non pas au désir d'écrire : réaliser une comédie, faire en sorte qu'elle advienne, a peu à voir avec l'acte d'écrire ; c'est autre chose qui est en jeu : le besoin vital de sortir de soi, d'être un lieu de passage, une salle des pas perdus, pour des paroles qui ne sont pas les vôtres. -
Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontière de l'Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate.
Aventurière, archéologue, espionne, parlant l'arabe et le persan, elle fut la première femme puissante de l'Empire britannique, mais aussi une héroïne tragique. Idéaliste comme son ami et frère d'âme Lawrence d'Arabie. Impérialiste et courageuse comme le jeune Winston Churchill. Enfant aimée et incomprise d'une riche famille victorienne. Amoureuse éperdue. Et une énigme pour nous : celle des femmes que l'Histoire a effacées.
Olivier Guez lui rend sa gloire et nous offre une épopée flamboyante : de la découverte de gigantesques gisements pétroliers aux jeux de pouvoir cruels entre Britanniques, Français et Allemands, des négociations sous les tentes bédouines aux sables de Bagdad où se perdent nos rêves.
Le roman de Gertrude Bell dessine la vaste freque de la première mondialisation, quand le plus grand empire de tous les temps s'approprie une contrée mythique et maudite, terre d'Abraham, du déluge et de Babel, tombeau d'Alexandre le Grand : la Mésopotamie. -
Une enquête intime sur le suicide de Stefan Zweig à Petrópolis, au Brésil, le 23 février 1942, peu de temps après sa visite à Georges Bernanos. Bâti autour de la conversation que Sébastien Lapaque imagine entre ces deux géants de la littérature du XXe siècle, ce récit miraculeusement lumineux se nourrit de plus de 25 ans de recherches, de voyages et de rencontres. Entre le saccage nazi de la vieille Europe et l'avènement d'un fascisme tropical, une histoire politique et littéraire fascinante, une réflexion poignante sur la tentation du désespoir mais aussi un grand livre d'alerte.
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« Vous êtes l'amour malheureux du Führer »
Jean-noël Orengo
- Grasset
- Litterature Francaise
- 28 Août 2024
- 9782246831372
1969 : Albert Speer, architecte favori et Ministre de l'armement d'Hitler, publie ses Mémoires. Revisitant son passé, de ses mises en scène des congrès nazis à la chute du Reich, il parachève l'ultime métamorphose qui a sauvé sa tête au procès de Nuremberg et va faire de lui la star de la culpabilité allemande. Affirmant n'avoir rien su de la Solution Finale, il se déclare "responsable, mais pas coupable." Les historiens auront beau démontrer qu'il a menti, sa version de lui-même s'imposera toujours.
Comment écrire sur un homme qui a rendu la fiction plus séduisante que la vérité ?
A l'heure des fake news et de la guerre des récits, voici le roman d'un des plus grands mensonges de l'Histoire. Traquant les scènes de la vie de Speer, s'interrogeant sur leur vraisemblance, éclairant certains aspects, allant là où il s'arrête en convoquant les acteurs capitaux d'après guerre, notamment l'historienne Gitta Sereny, l'auteur propose une lecture vertigineuse de celui à qui l'un de ses collaborateurs affirmait : « Savez-vous ce que vous êtes ? Vous êtes l'amour malheureux du Führer ». -
Une jeune femme idéaliste comme on peut l'être à vingt ans arrive à Paris à la fin des années 1990. On la suit dans sa découverte d'un milieu intellectuel qui a tout d'une caste d'homme.
Elle y rencontre l'écrivain Alain Robbe-Grillet, imposant « Pape du Nouveau Roman », et son épouse Catherine, maîtresse-star de cérémonies sadomasochistes. Ils incarnent une certaine idée de la littérature et de la liberté sexuelle. Toutes choses auxquelles l'héroïne s'affronte tant bien que mal.
Raconté avec impertinence depuis aujourd'hui, son apprentissage, d'une drôlerie irrésistible, est un conte contemporain. Sa leçon est que la liberté s'exerce dans le jeu avec les autorités établies. Et sa morale, qu'il ne faut jamais sous-estimer les jeunes femmes. -
Le roman-vrai de la passion entre Marguerite Yourcenar, première femme à entrer à l'Académie française, et Jerry Wilson, jeune photographe de quarante-six ans son cadet. Captivant, subversif et follement romanesque.
Au tournant des années 1980, tous les yeux sont rivés sur Marguerite Yourcenar, l'autrice des Mémoires d'Hadrien. Pourtant, que sait-on d'elle ? Qu'elle vit aux États-Unis, qu'elle vient de perdre sa compagne, l'Américaine Grace Frick... À près de soixante-seize ans, Yourcenar semble ne plus rien avoir à attendre de la vie. La rencontre de Jerry Wilson va tout changer. Avec ce photographe américain homosexuel âgé de trente ans commence alors un roman d'amour aussi inattendu que destructeur - la dernière passion d'une grande dame des lettres et d'une grande amoureuse. -
En 1848, on découvre de l'or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l'or commence. En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l'avancée des méga-feux. Alors qu'un monde vacille, la violence de son histoire resurgit. Entourée de femmes aimées - une écrivaine de science-fiction, une descendante d'un peuple autochtone, une ingénieure coréenne -, Thea tente de remonter le fil des dévastations issues de la ruée vers l'or. Porté par la langue puissante et tendre de Nina Leger, le chant ancien de la rivière se mêle aux voix d'un présent bouleversé pour faire entendre l'épopée d'une civilisation qui s'est construite en détruisant, au point de préparer sa propre ruine.
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Stockholm, hiver 1970. Le jeune Björn, quinze ans, se présente aux auditions de Mort à Venise. Il ignore que sa rencontre avec Luchino Visconti est sur le point de changer sa vie : le maestro a trouvé « le plus beau garçon du monde ». Deux destins s'entremêlent, unis par cette beauté - offerte à l'un, révérée par l'autre. C'est l'histoire d'un orphelin et de sa traversée du miroir aux alouettes ; l'histoire d'une famille souveraine et victorieuse dont les relents, déjà, se font sentir. Les armoiries des Visconti étaient formelles : le serpent, toujours, dévore l'enfant. D'une plume virtuose, Guillaume Perilhou dépeint l'écrin doré des palais vénitiens, ou le théâtre funeste du monde ancien. Guillaume Perilhou est écrivain. Après Ils vont tuer vos fils (L'Observatoire, 2022), La Couronne du serpent est son deuxième roman.
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Le soir du 27 août 1908, le compositeur autrichien Arnold Schonberg apprend par sa propre femme l'infidélité de celle-ci. Depuis un moment, Mathilde s'est abandonnée aux bras du beau peintre Richard Gerstl. Or, le jeune homme de 24 ans, déjà reconnu à Vienne pour son style expressionniste, est le professeur de peinture du compositeur. Dévasté par la nouvelle, Schonberg chasse de chez lui les amants. L'écriture de son 2e quatuor à cordes, qu'il est en train de composer, va brusquement basculer vers l'atonalité. Hasard ? Expression de la douleur d'un homme trahi ? Le drame conjugal aura bien des répercussions, entraînant la mort dans son sillage. Avec ce texte, auquel elle a mis un point final le jour de sa disparition, Gemma Salem, avec son mordant et son sens de l'épure habituels, brosse le portrait d'un artiste hors norme qui s'apprête à chambouler l'histoire de la musique.
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Cette femme qui nous regarde : Angela Davis, l'Amérique et moi
Alain Mabanckou
- Robert Laffont
- 29 Août 2024
- 9782221253878
- Rentrée littéraire 2024 -
Angela Davis, l'Amérique et moi.
Le destin d'Alain Mabanckou est singulièrement lié à celui d'Angela Davis. Enfant, il voyait l'autobiographie de la militante américaine trôner dans la bibliothèque familiale, au Congo. Le visage d'Angela Davis sur la couverture le regardait déjà. Depuis, il partage le combat inlassable qu'elle mène contre le racisme et pour les droits civiques aux États-Unis.
Un jour, leurs chemins se croisent. La " rencontre " a enfin lieu. Pour Alain Mabanckou, c'est une révélation. Plus jamais il ne considèrera de la même manière son pays d'adoption, les États-Unis. Désormais, il retourne en France et au Congo avec la conviction de la fraternité chevillée au corps.
Dans un récit vibrant, où réalité et fiction se répondent, l'auteur de Mémoires de porc-épic et de Rumeurs d'Amérique offre le portrait sensible d'une des femmes les plus importantes de notre époque.