J'enlève mon chapeau et je range mes sabots

À propos

Kalondero

"C'est dans ma jeunesse que je fis connaissance de cet étrange personnage qu'était Kalondero ("Coeur de chêne" en breton). J'avoue que j'avais une sorte d'admiration pour lui : il avait des ailes et volait à travers les rêves. Mais toujours triste même s'il riait de bon coeur... ses sourires pleuraient. Je l'ai perdu de vue pendant quelques années.
Je le retrouvai, par hasard, à Paris, quelques années après. Des amours perdus, des fantômes en plus, l'homme avait changé. La mort avait beaucoup oeuvré pendant nos silences. Lui ne croyait plus en l'être humain.
Je quittai Paris et il m'arriva d'oublier cet étrange ami.
Un beau matin, je fus interpellé par un "salut, mon vieil ami !" C'était sa voix mais je ne reconnaissais pas Kalondero. Il ne volait plus car il ne rêvait plus. Il me raconta ses guerres, sa vie oubliée. C'est ce jour-là qu'il m'offrit "Is" et me dit : "Fais-en ce que tu veux... tu les fais publier comme les autres ou tu les fumes en mémoire de mes poèmes à fumer !".
Il se leva, me dit : "C'est une belle journée pour vivre !" et disparut comme ça.
Dernièrement, j'ai cru l'entendre me chuchoter : "Je me suis décoincé des couleurs du temps grâce à un chapeau... Mon dieu... quel chapeau !..."

Rayons : Littérature générale > Poésie

  • Auteur(s)

    Kalondero

  • Éditeur

    La Gibecière à Mots

  • Distributeur

    Immatériel

  • Date de parution

    17/09/2017

  • EAN

    9782374631868

  • Disponibilité

    Disponible

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  • Diffuseur

    Immatériel

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    immatériel.fr

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    ebook (ePub)

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