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[BRÉSIL] (Diamantina, État du Minas Gerais, 1927 – Lago Sul, District fédéral du Brésil, 2014). Maria Vera Teixeira Brant. Écrivain et éducatrice, proche de l’ancien président Juscelino Kubitschek, elle a participé à la fondation de l’université de Brasilia aux côtés de Darcy Ribeiro. Elle a publié des recueils de nouvelles (A ciclotimica, 1975 ; A solidão dos outros, 1982 ; Ensolarando sombras, 1985), des souvenirs (JK. Oreencontro com Brasília, Alice e Helena Morley, Darcy) et sa correspondance avec Carlos Drummond de Andrade (Carlos, meu amigo querido).
LIVRES (Traductions françaises)
ISBN [FICHE LIVRE] — La Routine des jours. Choix de nouvelles, précédé d’une lettre de Carlos Drummond de Andrade, préface de Napoleão Sabóia, traduit du portugais (Brésil) par Jean Orecchioni, illustrations de Eugenio Hirch. [Paris], Éditions de L’Harmattan, « L’Autre Amérique », 1998, 152 pages.
[Contient : « L’Incomprise » ; « En attendant » ; « Jalousie » ; « D’ici la semaine sainte » ; « L’hôpital » (« O Hospital») ; « Retour en arrière » (« O regresso») ; « Un billet d’avion » ; « Le routier » (« O motorista de caminhão na estrada») ; « Solitudes » (« A solidão dos outros»)].
« Ces nouvelles dévoilent grâce à leur sagesse narrative tout ce qui constitue la routine des jours, avec ses angoisses et ses désespoirs. » Ainsi s’exprime Oscar Niemeyer à propos de ce recueil où se mêlent la tendresse et le sarcasme, le poétique et le cocasse. Les personnages de Vera Brant prennent à témoin le lecteur de la médiocrité de leur destin. Mais qu’on ne s’y trompe pas : derrière l’impertinence des mots, la gouaille d’une langue faussement décontractée, les menus faits de la vie ordinaire, les fruits, les arbres, les visages, les gestes, parlent d’une générosité contenue, d’une solitude assumée, d’une reconnaissance éperdue envers toutes les manifestations de la vie. (Présentation de l’éditeur)
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Certains livres défient les lois des classifications littéraires établies. Ni récit, ni roman, peut être un peu tout cela à la fois, donnant ainsi le sentiment au lecteur d’un livre qui s’écrit sous ses yeux, au gré des associations et rapprochements suggérés par l’auteur. Emblématique de ces textes, « Le livre des Passages »(Cerf) de Walter Benjamin, rédigé entre 1927 et 1929, se voulait une exploration rêveuse et inachevée des figures du XIXe siècle à travers des thèmes aussi divers et variés que l’oisiveté, l’ennui, les expositions universelles ou Baudelaire, figure incontournable de cette modernité naissante.
11 janvier 2021