> Votre panier (0 articles)
Vous êtes ici : Accueil > Catalogues > LES ECRIVAINS DU BRESIL > Dictionnaire des auteurs > SANTIAGO, Silviano
[BRÉSIL] (Formiga, État du Minas Gerais, 1936). Après des études de lettres à l’Université Fédérale de Minas Gerais et à la Sorbonne, où il obtient un doctorat en littérature, il a enseigné pendant dix ans aux États-Unis et au Canada, puis à l’université catholique de Rio de Janeiro. Critique littéraire, poète, nouvelliste, essayiste, romancier, il a publié plus de vingt-cinq livres depuis 1955. On lui doit également des anthologies et des traductions du français.
ANTHOLOGIES / REVUES (Traductions françaises)
* « In-dépendance de l’intellectuel Brésilien », dans Europe n°640-641, 1982.
* « La poésie aujourd’hui », dans La Quinzaine littéraire n°484, 1987.
* « Jours de vin et de roses » (« Days of wine and roses / Dias de vinho e rosas »]), nouvelle extraite du recueil Keith Jarrett no Blue Note. Improvisos de Jazz (1996), traduite du portugais (Brésil) par Geneviève Leibrich, dans Des nouvelles du Brésil, Éditions A-M. Métailié, 1998.
* « Là où le bonheur n’habite plus », nouvelle traduite du portugais (Brésil) par Anne-Marie Quint, dans La Postmodernité au Brésil, Vericuetos, 1998.
* « À la découverte des Amazones », nouvelle traduite du portugais (Brésil), dans Marginales, n° 280, automne 2011.
* Préface pour Lima Barreto, Souvenirs d’un gratte-papier, Éditions de L’Harmattan, « L’autre Amérique », 1989.
LIVRES (Traductions françaises)
ISBN [FICHE LIVRE] — Stella Manhattan (Stella Manhattan, 1985), roman, traduit du portugais (Brésil) par Geneviève Leibrich. [Paris], Éditions A-M. Métailié, « Bibliothèque brésilienne », 1993, 264 pages.
Stella aime les chansons populaires brésiliennes et le soleil, mais Stella est aussi Eduardo, jeune fonctionnaire du consulat du Brésil à New York. Dans les années 70, le Brésil à York ce sont des étudiants « révolutionnaires » procastristes, des petits fonctionnaires, des professeurs d’université idéologues de la dictature, et un colonel du service de renseignements. Tous ces personnages sont doubles, le professeur aime regarder sa femme se donner à d’autres, le colonel a été surnomme la Veuve noire, à cause d’habitudes étranges, les révolutionnaires sont paranoïaques. Et Stella/Eduardo ne se reconnaît dans rien de tout cela, de plus il est incapable de comprendre quoi que ce soit à la politique. Il est seul. Sa confrontation avec ce monde de faux-semblant se terminera très mal. (Présentation de l’éditeur)
Haut de page >
Haut de page >
Certains livres défient les lois des classifications littéraires établies. Ni récit, ni roman, peut être un peu tout cela à la fois, donnant ainsi le sentiment au lecteur d’un livre qui s’écrit sous ses yeux, au gré des associations et rapprochements suggérés par l’auteur. Emblématique de ces textes, « Le livre des Passages »(Cerf) de Walter Benjamin, rédigé entre 1927 et 1929, se voulait une exploration rêveuse et inachevée des figures du XIXe siècle à travers des thèmes aussi divers et variés que l’oisiveté, l’ennui, les expositions universelles ou Baudelaire, figure incontournable de cette modernité naissante.
11 janvier 2021